La Slovaquie a accepté de fournir une aide militaire à l’Ukraine.
- James Keou: 🔷 Directeur de Publication

- 6 oct.
- 2 min de lecture

Le ministre de la Défense slovaque, Robert Kaliňák, a signé un mémorandum avec son homologue ukrainien, Denys Shmyhal, pour transférer à l’Ukraine du matériel d’ingénierie et de déminage, y compris cinq véhicules de déminage Božena.
En plus des véhicules Božena, le paquet d’aide comprend des équipements de construction, de transport, des complexes de déminage, et des véhicules pour l’évacuation médicale.
Cette aide est qualifiée de « non létale » : la Slovaquie ne fournit pas d’armement offensif mais des équipements qui contribuent à la sécurité, à la reconstruction ou à la réduction des risques pour les populations.

Pourquoi ce geste est notable
Depuis le retour au pouvoir de Robert Fico en 2023, le gouvernement slovaque avait clairement exprimé son intention de ne plus fournir d’aide militaire létale à l’Ukraine, se limitant à l’aide humanitaire et civile.
Ce nouveau paquet est donc le premier depuis 2022 qui s’apparente à une aide militaire non létale, incluant du matériel de déminage, ce qui peut être vu comme un compromis ou un ajustement de la position slovaque.
Contexte et réactions
Robert Fico avait précédemment déclaré que la guerre en Ukraine "n’était pas la leur", et insisté sur le fait que la Slovaquie ne fournirait plus d’armes.
Toutefois, cette nouvelle aide montre une nuance dans sa politique : bien que le matériel fourni ne soit pas offensif, le soutien logistique et de déminage est crucial pour l’Ukraine, notamment pour sécuriser les zones libérées des mines ou explosifs.

Robert Fico Le Premier ministre ukrainien Denys Shmyhal a remercié la Slovaquie pour ce geste, affirmant que cela « sauve des vies » et contribue à la reconstruction et à la sécurisation du territoire.
Limites et implications
L’aide reste non létale, ce qui respecte la ligne politique actuelle de Bratislava. Aucun armement offensif ni munitions n’a été mentionné dans ce nouvel accord.
Il s’agit d’un geste symboliquement important, mais qui pourrait être perçu comme modeste comparé aux besoins ukrainiens dans le cadre du conflit.
Cette décision pourrait indiquer une ouverture à des formes d’assistance intermédiaires — non létales, mais utiles militairement — sans basculer dans un soutien offensif complet.






























