Harcèlement en ligne : Maeva Ghennam confrontée à ses harceleurs au tribunal
- Soline 🔸 Rédactrice 🔸
- il y a 2 jours
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Ce 25 novembre, sept individus sont jugés devant le tribunal correctionnel de Paris pour des faits de harcèlement en ligne visant Maeva Ghennam, influente personnalité médiatique et ex-candidate de téléréalité. La jeune femme de 28 ans, révélée en 2018 grâce à sa participation à l’émission Les Marseillais sur W9, a depuis consolidé sa notoriété en multipliant les apparitions télévisées et en développant une présence massive sur les réseaux sociaux, où elle compte 3 millions d’abonnés sur Instagram et 3,9 millions sur TikTok. Sur ces plateformes, Maeva Ghennam partage régulièrement son quotidien, ses émotions, ses projets et ses prises de position, cultivant ainsi un lien direct avec ses followers.
La controverse à l’origine de ce procès remonte au 7 octobre 2023, lorsque l’influenceuse a publié une vidéo dans laquelle elle exprimait son soutien aux Palestiniens, à la suite de l’attaque du Hamas contre Israël. Dans ce court message, Maeva Ghennam précisait ne pas être en accord avec les événements survenus en Israël, mais soulignait : « On en parle de tous les morts qu’il y a en Palestine ? ». Elle évoquait également sa conviction que l’attaque n’avait pas échappé à l’armée israélienne, qualifiée par elle de « plus forte du monde ». Cette prise de position, très médiatisée, a rapidement suscité des réactions virulentes et hostiles de la part de certains internautes.
Parmi ces messages, certains se sont révélés particulièrement violents, incluant des injures et des propos intimidants. À la suite de la plainte déposée par Maeva Ghennam, sept auteurs ont pu être formellement identifiés. Âgés de 20 à 35 ans, ils comparaissent aujourd’hui pour répondre de leurs actes devant la justice. Au cours de l’audience, l’une des prévenues a exprimé publiquement ses regrets, déclarant : « J’ai honte de moi, honte d’être devant vous », témoignant ainsi de la gravité du processus judiciaire et de la prise de conscience de certains harceleurs quant à l’impact de leurs actions.
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Ce procès illustre à la fois les risques liés à l’exposition médiatique sur les réseaux sociaux et la nécessité pour les tribunaux de protéger les victimes de cyberharcèlement. Il souligne également l’engagement de personnalités publiques comme Maeva Ghennam à faire respecter leurs droits et à dénoncer les abus qu’elles subissent en ligne, contribuant à sensibiliser le public aux enjeux du harcèlement sur Internet.
