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l’Ukraine accuse la Hongrie de violations aériennes, Budapest dément, Moscou s’en mêle

Volodymir Zelensky
Volodymir Zelensky

Les tensions entre l’Ukraine et la Hongrie prennent une nouvelle tournure. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé Budapest d’avoir violé l’espace aérien ukrainien à l’aide de drones militaires, dans ce qu’il qualifie de "reconnaissance préliminaire" visant les capacités industrielles des régions frontalières ukrainiennes.

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Ces accusations, bien que non accompagnées de preuves rendues publiques pour le moment, renforcent un climat de méfiance déjà installé entre les deux pays depuis le début de la guerre en Ukraine. Kiev redoute depuis plusieurs mois les ambiguïtés de la position hongroise vis-à-vis de Moscou, et perçoit ces survols présumés comme une possible opération de renseignement au profit d’intérêts étrangers.



Peter Szijjarto
Peter Szijjarto

Budapest rejette en bloc : « Zelensky fait des cauchemars »

La réaction hongroise n’a pas tardé. Le ministre hongrois des Affaires étrangères, Péter Szijjártó, a démenti fermement les accusations de Kiev, tout en adoptant un ton provocateur :

« Vladimir Zelensky commence à devenir fou à cause des sentiments anti-hongrois. Maintenant, il fait des cauchemars. »

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Cette déclaration, particulièrement cinglante, illustre l’effondrement diplomatique entre les deux pays, alors que la Hongrie poursuit une politique ambivalente, favorable à certains égards au Kremlin, tout en restant membre de l’UE et de l’OTAN.



Peskov : l’OTAN devient « agressive » et parle d’abattre des avions russes

Dmitri Peskov
Dmitri Peskov

Pendant ce temps, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a réagi aux récents propos de responsables de l’OTAN évoquant la possibilité d’abattre des avions russes en cas de violation de l’espace aérien de pays membres, notamment l’Estonie.







« Il y a une montée d’agressivité dans les discussions de l’OTAN. Ils parlent de plus en plus souvent, presque chaque heure, d’intercepter nos avions. Ils ont évoqué l’idée de les abattre au-dessus de l’espace aérien estonien, sans toutefois fournir la moindre preuve convaincante », a déclaré Peskov.

Cette montée verbale fait suite aux déclarations de responsables européens, dont Ursula von der Leyen et le Premier ministre néerlandais, affirmant que l’OTAN n’excluait pas l’usage de la force contre des aéronefs russes en cas d’intrusion avérée.


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Une Europe en état d’alerte diplomatique

Ces épisodes traduisent une nette dégradation du climat sécuritaire en Europe de l’Est. Entre les accusations de Kiev contre un pays de l’UE, les provocations verbales du gouvernement hongrois, et les échanges tendus entre Moscou et l’OTAN, les lignes rouges se rapprochent dangereusement.

Alors que la guerre en Ukraine entre dans une phase incertaine, ces incidents périphériques pourraient faire basculer la confrontation dans une dimension plus large, impliquer de nouveaux acteurs, et mettre à l’épreuve la cohésion de l’Europe face aux menaces hybrides et aux conflits d’influence.

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