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L’OTAN relance ses exercices de dissuasion nucléaire le 13 octobre : ce qu’il faut savoir

L’OTAN relance ses exercices de dissuasion nucléaire le 13 octobre
Mark Rutte à Bruxelles

Le secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte, a annoncé que le 13 octobre, l’Alliance mènera ses exercices annuels de dissuasion nucléaire, appelés généralement "Steadfast Noon". Ces manœuvres visent à tester et renforcer les capacités de dissuasion nucléaire de l’OTAN, dans un cadre purement défensif.

Points clés :

  • 🔹 Pas d’armes nucléaires réelles : Aucun armement nucléaire actif ne sera utilisé pendant l’exercice.

  • 🔹 Exercice de routine : Ce type d’entraînement est planifié depuis longtemps et a lieu chaque année, donc sans lien direct avec une crise actuelle.

  • 🔹 Objectif principal : Assurer la crédibilité de la dissuasion nucléaire de l’OTAN et maintenir l’état de préparation des forces concernées.


L’annonce intervient dans un contexte géopolitique tendu, notamment avec les tensions accrues entre l’OTAN et la Russie, mais Rutte a souligné le caractère transparent et défensif de ces exercices.



L’OTAN relance ses exercices de dissuasion nucléaire le 13 octobre
Mark Rutte au sommet de L'OTAN

Qu’est‑ce que l’exercice Steadfast Noon ?

  • Steadfast Noon est un exercice régulier, planifié de longue date, qui se tient chaque année autour du mois d’octobre.

  • Il vise à tester et à maintenir la crédibilité, la sécurité, la fiabilité et l’efficacité des capacités de dissuasion nucléaire de l’OTAN.

  • Bien qu’il mobilise des avions et des scénarios de déploiement de bombes nucléaires tactiques, aucune arme nucléaire réelle n’est utilisée au cours de l’exercice.

  • L’exercice simule des opérations de transport, de planification, de coordination, mais aussi de protection des armements nucléaires sur les bases avant leur déploiement fictif.

Portée, participants et modalités

  • En 2025, l’exercice devrait impliquer environ 71 aéronefs venus de 14 États membres

  • Il est coordonné par les Pays‑Bas, avec des vols d’entraînement prévus notamment au-dessus de la mer du Nord, de la Belgique, du Royaume‑Uni et d’autres espaces aériens alliés.

  • Un volet important portera sur la protection des armes nucléaires sur les bases au sol, notamment face aux menaces émergentes comme les drones.

  • Le pilotage stratégique est assuré par l’OTAN — l’exercice n’est pas dirigé contre un adversaire particulier, selon ses promoteurs, mais s’inscrit dans la logique de dissuasion collective.



L’OTAN relance ses exercices de dissuasion nucléaire le 13 octobre
Mark Rutte

Enjeux et répercussions stratégiques

  1. Maintenir la crédibilité de la dissuasion

    L’OTAN insiste sur le fait que tant que les armes nucléaires existeront, l’Alliance restera un bloc nucléaire. Steadfast Noon est un moyen de vérifier que les mécanismes, protocoles et personnels sont prêts à agir de manière coordonnée.

  2. Message de force et de vigilance

    Dans un contexte où les tensions internationales, notamment avec la Russie, demeurent élevées, cet exercice est perçu comme un acte de « posture crédible » face aux menaces et aux discours nucléaires.

  3. Aspect politique et diplomatique

    Moscou, de son côté, critique régulièrement ces manœuvres, les jugeant provocatrices ou inflammatoires. Certains alliés hors du cycle nucléaire (comme la France, qui ne participe pas à l’exercice nucléaire de l’OTAN) peuvent observer avec prudence ces démonstrations, en questionnant leur utilité ou leur portée symbolique.

  4. Adaptation aux nouvelles menaces

    La protection des bases nucléaires contre les intrusions, les drones, ou les cyberattaques gagne en importance dans le scénario de l’exercice, ce qui reflète l’évolution du spectre des menaces.


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Limites et critiques

  • Certains observateurs rappellent que ces exercices peuvent exacerber les dynamiques de course aux armements ou de méfiance croissante entre blocs.

  • Le fait que l’exercice soit annuel et annoncé à l’avance est une façon de limiter les risques de mauvaise interprétation, mais le caractère « nucléaire » de l’exercice attire naturellement l’attention et les critiques.

  • Enfin, alors que l’OTAN met en avant la « dissuasion raisonnée », les scénarios envisagés restent fondés sur la capacité même fictive à recourir à l’arme nucléaire, ce qui suscite un débat éthique ou stratégique dans certaines capitales ou opinions publiques.


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