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Carla Bruni blessée par un film de sa sœur Valeria : “Je ne peux pas revenir en arrière”

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La sphère artistique peut parfois raviver les blessures familiales, et c’est ce qui est arrivé entre Carla Bruni et sa sœur Valeria Bruni-Tedeschi. En 2019, la réalisatrice présentait son film Les Estivants, une œuvre mêlant fiction et réalité qui explorait les secrets et tensions d’une famille. Certains traits du personnage d’Elena, incarné par Valeria Golino, rappelaient de manière troublante Carla Bruni, provoquant un malaise immédiat.


Invitée de France Inter à l’époque, l’ancienne Première Dame n’avait pas caché son désarroi :

“Je trouve ça horrible, ça me trouble beaucoup”

confiait-elle, visiblement blessée. Le rôle dépeignait une femme excessive, sujette à l’alcool et mariée à un homme riche rappelant étrangement Nicolas Sarkozy, brouillant la frontière entre fiction et réalité et suscitant un embarras certain pour Carla Bruni.


Valeria Bruni-Tedeschi
Valeria Bruni-Tedeschi

Six ans plus tard, Valeria Bruni-Tedeschi est revenue sur cette polémique dans les colonnes de Vanity Fair Italia, le 26 août 2025. La réalisatrice a reconnu avoir heurté sa cadette et s’est exprimée avec émotion sur leur relation :

“Nous sommes très proches. Je pense avoir écrit un personnage tendre, et le fait que la merveilleuse Valeria Golino l’incarne était un acte d’amour. Si quelque chose ne lui a pas plu, je peux m’excuser, mais je ne peux pas revenir en arrière. Mais je l’ai blessée, alors je suis désolée.”

Cet aveu semble sceller une réconciliation progressive entre les deux sœurs, même si la complicité fraternelle rencontre parfois des limites, notamment sur le plan artistique. Valeria Bruni-Tedeschi a d’ailleurs révélé avoir tenté, en février dernier dans Culture Médias sur Europe 1, de faire tourner Carla dans l’un de ses films. Mais l’ex-Première Dame avait refusé :

“J’ai essayé, je suis allée chez elle pour lui faire passer des essais et elle m’a dit non. Avec Woody Allen, oui, mais avec moi, non.”

Quelques jours plus tôt, sur RTL, la réalisatrice avait ajouté avec autodérision : “Peut-être que je l’ai trop embêtée lors de notre enfance, pour qu’elle se laisse encore diriger par moi aujourd’hui.” Ces échanges montrent à quel point l’art et la famille peuvent se mêler de manière complexe, entre admiration, respect et souvenirs d’enfance, mais également entre tensions et sensibilités personnelles.


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