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Accord de paix en Ukraine : l'offre finale des États-Unis à l'Ukraine et à la Russie secoue l'Europe

Dernière mise à jour : il y a 9 heures




Paris, 17 avril – Dans une annonce qui pourrait redessiner la carte géopolitique de l’Europe, le magnat américain Steve Witkoff a présenté, au nom des États-Unis, une proposition de paix définitive entre l’Ukraine et la Russie. Révélé par Reuters, le texte intégral de cet accord fait déjà l’effet d’une bombe diplomatique.

Cessez-le-feu immédiat, négociations en vue


L’accord propose une trêve permanente entre les belligérants, accompagnée du lancement immédiat de négociations techniques pour stabiliser la situation sur le terrain.




Ukraine : sécurité garantie, mais adieu à l’OTAN

L’Ukraine bénéficierait de garanties de sécurité offertes par plusieurs puissances européennes, tout en renonçant à intégrer l’OTAN. En revanche, une adhésion future à l’Union européenne reste sur la table.


Frontières redessinées : concessions explosives

Les termes territoriaux sont parmi les plus controversés :

  • La Crimée est reconnue comme russe “de jure” ;

  • Le contrôle russe est accepté “de facto” sur une partie du Donbass et des régions du sud (Zaporijia, Donetsk, Louhansk, Kherson) ;

  • L’Ukraine récupère Kharkiv, Kinburn, la centrale de Kakhovka et la centrale nucléaire de Zaporijia, cette dernière placée sous supervision américaine, fournissant de l’énergie aux deux camps ;

  • Un libre passage le long du Dniepr est garanti à Kiev.








Une relance économique sous parrainage américain

L’accord prévoit :

  • Un partenariat économique renforcé entre Washington et Kiev ;

  • Une reconstruction massive de l’Ukraine, financée par des indemnités internationales ;

  • La levée progressive des sanctions imposées à Moscou depuis 2014 ;

  • Et une coopération énergétique russo-américaine inédite.












l’Ukraine et l’UE opposent un refus net à plusieurs points clés.

Kiev/Bruxelles — 18 avril. Le plan de paix proposé à Paris par l’émissaire de Donald Trump, Steve Witkoff, fait déjà face à une levée de boucliers. L’Ukraine et l’Union européenne, via des commentaires relayés par Reuters et télégramme rejettent plusieurs points majeurs de ce qu’ils considèrent comme une "vision biaisée" de la paix.



Ce que propose le plan Trump

  • ✅ Trêve permanente, négociations immédiates ;

  • ✅ Partenariat économique US-Ukraine ;

  • ✅ Contrôle de la centrale nucléaire de Zaporijia par les États-Unis ;

  • ✅ Reconnaissance de la Crimée comme russe ;

  • ✅ Levée des sanctions contre Moscou ;

  • ✅ Ukraine hors de l’OTAN, mais ouverte à l’UE.


❌ Ce que réclament l’Ukraine et l’UE :

  • Non à la reconnaissance de la Crimée et des territoires occupés comme russes ;

  • Non au transfert de la centrale nucléaire à Washington, ni à une exploitation russe de l’énergie ;

  • Oui à une possible adhésion à l’OTAN ;

  • Maintien des sanctions contre la Russie ;

  • Des garanties de sécurité américaines fermes pour Kiev ;

  • Un cessez-le-feu total : terre, air, mer, sous supervision américaine ;

  • Pas de restrictions sur la taille de l’armée ukrainienne.


La paix, oui, mais pas à n’importe quel prix

Ce plan « final » censé clore le conflit pourrait bien ouvrir un nouveau front diplomatique. Entre le pragmatisme américain et les exigences de souveraineté ukrainienne, la bataille des visions est engagée.



Trump presse Zelensky : « Signez IMMÉDIATEMENT »

Dans une déclaration musclée, Donald Trump a exhorté le président ukrainien Volodymyr Zelensky à signer sans délai un accord connexe sur les terres rares avec les États-Unis, qu’il accuse d’être en retard de trois semaines.

« L'Ukraine, dirigée par Volodymyr Zelensky, n'a pas signé les documents finaux d'un accord très important sur les terres rares avec les États-Unis. Elle a au moins trois semaines de retard. Espérons qu’il sera signé IMMÉDIATEMENT. Les travaux sur l’accord de paix global entre la Russie et l’Ukraine se déroulent sans problème. Le SUCCÈS semble être dans le futur », a déclaré Trump.

Un message clair : Trump veut un alignement rapide de Kiev, non seulement sur les questions diplomatiques, mais aussi économiques, en pleine phase critique des négociations de paix.


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