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Attaque meurtrière contre des touristes au Cachemire : au moins 26 morts, vives réactions à l’international

Dernière mise à jour : il y a 2 jours


Des membres des forces de sécurité indiennes mènent des opérations de recherche à Pahalgam, près de Srinagar
Des membres des forces de sécurité indiennes mènent des opérations de recherche à Pahalgam, près de Srinagar

Pahalgam (Inde), 22 avril 2025 – Une attaque armée contre un groupe de touristes dans la région de Pahalgam, au Cachemire indien, a fait au moins 26 morts ce mardi, selon des sources de sécurité locales. Il s'agit de l’une des attaques les plus meurtrières visant des civils dans cette région marquée par des décennies de tensions et de violences.

Des ressortissants étrangers figureraient parmi les victimes, bien que les autorités n’aient pas encore communiqué de bilan officiel définitif. L’attaque, survenue dans un contexte d’insurrection active depuis 1989, n’a pour l’heure pas été revendiquée.


Condamnations internationales unanimes

Narendra Modi
Narendra Modi

La communauté internationale a rapidement réagi. Le Premier ministre indien, a écourté son déplacement en Arabie saoudite pour regagner New Delhi, dénonçant un « acte odieux » et promettant que les auteurs seraient « traduits en justice ». « Notre détermination à lutter contre le terrorisme est inébranlable », a-t-il affirmé dans un communiqué officiel.

Le président américain Donald Trump a exprimé son « plein soutien » à l’Inde au cours d’un échange téléphonique avec le Premier ministre. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a qualifié l’attaque d’« ignoble attentat terroriste », soulignant la solidarité de l’Union européenne avec l’Inde.

Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a rappelé que « toute attaque visant des civils est inacceptable, quelles que soient les circonstances ».


Une région sous tension constante

Le Cachemire, région à majorité musulmane disputée par l’Inde et le Pakistan, reste le théâtre de fréquentes violences. Les insurgés y réclament soit l’indépendance, soit un rattachement au Pakistan. New Delhi accuse régulièrement Islamabad de soutenir les groupes armés, ce que le gouvernement pakistanais dément systématiquement.

L’attaque intervient alors que plusieurs projets de développement touristique sont en cours dans la région, notamment à proximité de la frontière hautement militarisée entre les deux pays. Le drame rappelle tragiquement celui de mars 2000, au cours duquel une trentaine de civils indiens avaient été tués à la veille d'une visite officielle du président américain Bill Clinton.

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