Somme : un corps éviscéré retrouvé dans un parc, le suspect avoue un meurtre glaçant et fait une révélation stupéfiante

La commune paisible de Pont-de-Metz, dans la Somme, s’est réveillée le 4 août avec l’horreur en plein cœur : un cadavre atrocement mutilé a été découvert dans un parc par une promeneuse. Le lendemain, un suspect de 27 ans est arrêté. Il avoue le meurtre… tout en affirmant ne pas connaître sa victime. Un détail glaçant, presque surréaliste, vient s’ajouter à cette affaire déjà cauchemardesque.

Une promenade matinale vire au cauchemar

Il est environ 6h du matin ce lundi 4 août, quand une habitante de Pont-de-Metz, petite ville de 2 500 âmes aux portes d’Amiens, sort son chien dans le parc du Pré du Moulin, un espace vert connu comme le poumon de la commune. Elle tombe alors sur une scène d’une violence inouïe : un corps mutilé, gisant au sol, disposé en forme de croix, le ventre ouvert, la gorge tailladée, le visage lacéré. Le choc est tel qu’elle en perd ses mots. Les secours sont aussitôt alertés.

Une enquête éclair… mais des zones d’ombre persistantes

Le lendemain, mardi 5 août, les enquêteurs interpellent un jeune homme de 27 ans. Son téléphone portable, retrouvé près du corps, le trahit. En garde à vue, il reconnaît rapidement les faits, sans pour autant fournir d’explication claire.

Stupeur : il affirme ne pas connaître la victime.

Et pourtant, les deux hommes vivent dans le même quartier, à quelques rues l’un de l’autre. Ce détail renforce le mystère autour des motivations du suspect. Le parquet d’Amiens, qui a ouvert une enquête pour assassinat, reste prudent : “Les investigations se poursuivent activement”, a déclaré le procureur.

Une mise en scène glaçante… et inattendue

L’autopsie réalisée sur le corps de la victime, un homme de 32 ans sans antécédents majeurs — seulement quelques infractions routières —, dresse un constat insoutenable. Il a été tué par plusieurs coups portés au niveau du cœur, de l’abdomen et du visage. Une plaie béante au ventre laisse penser à un acte d’une extrême sauvagerie. Les légistes évoquent même une possible éviscération post-mortem.

Autre fait glaçant : le corps a été délibérément positionné en croix. Pourtant, selon Le Parisien, le parquet ne retient pas la thèse d’une mise en scène rituelle ou symbolique. Un point qui interroge, tant la posture du corps semble théâtralisée.

Un village sous le choc, des habitants sidérés

La brutalité du meurtre a bouleversé cette commune tranquille des Hauts-de-France. Loïc Bulant, le maire de Pont-de-Metz, s’est exprimé dans Le Parisien, traduisant la stupeur des habitants :

“Cette affaire va créer une certaine peur, forcément… Des choses comme cela, ça n’arrive pas ici.”

Il est vrai que rien ne laissait présager une telle violence dans cette commune calme, où la criminalité reste marginale.

Qui est le suspect ? Une énigme persistante

Inconnu des services de police, sans antécédents judiciaires, le suspect arrêté ne correspond pas au profil habituel dans ce genre de dossier. Sa personnalité reste floue. Aucun élément ne laisse entrevoir un lien avec des activités criminelles, ni avec la victime. Était-ce un coup de folie ? Un geste prémédité sur fond de délire psychotique ? Une vengeance méconnue ?

Le mobile du crime reste pour l’heure un mystère.

Un climat d’inquiétude, des questions sans réponse

Ce crime barbare ravive une peur sourde dans la région d’Amiens. Si l’interpellation rapide du suspect rassure en partie les habitants, l’absence de mobile et la violence de l’acte laissent planer une atmosphère lourde et angoissante.

Les enquêteurs poursuivent désormais leurs investigations pour reconstituer le fil des événements, analyser les relations éventuelles entre le tueur et sa victime, et déterminer si l’acte relève d’un dérèglement psychique, d’un différend caché… ou de quelque chose d’encore plus dérangeant.

Une affaire hors normes qui secoue toute une région

Avec un tel niveau de violence, un cadavre éviscéré et un aveu sans motif, cette affaire s’impose déjà comme l’un des faits divers les plus troublants de l’année dans la région. Le mystère reste entier, et le travail des enquêteurs s’annonce aussi complexe que crucial pour comprendre ce qui s’est réellement passé dans le parc du Pré du Moulin, ce matin du 4 août.