Coup d'arrêt pour Marine Le Pen : son inéligibilité confirmée, l'avenir politique en suspens
- MANAA Norredine 🔶 Journaliste
- il y a 2 jours
- 3 min de lecture

Le Conseil d'État a rejeté, ce mercredi 15 octobre, le recours déposé par Marine Le Pen contre l’exécution immédiate de sa peine d’inéligibilité, prononcée dans le cadre de l’affaire des assistants parlementaires européens du Front national. Cette décision judiciaire compromet sérieusement les ambitions électorales de la présidente du groupe RN à l’Assemblée nationale, en l’empêchant de se présenter à toute élection, y compris la présidentielle de 2027.
Marine Le Pen contestait notamment sa radiation des listes électorales, survenue en avril dernier. Elle demandait également au Conseil d'État de transmettre une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) au Conseil constitutionnel, arguant que les dispositions du Code électoral appliquées portaient atteinte à des principes fondamentaux tels que la liberté de candidature et la liberté des électeurs.
Mais la plus haute juridiction administrative a tranché : la peine d’inéligibilité reste applicable immédiatement, malgré le fait que l’affaire doive être rejugée en appel en janvier prochain. La cour d’appel de Paris rendra sa décision définitive "d'ici l'été", ce qui laisse Marine Le Pen dans une incertitude juridique majeure.
Parallèlement à cette inéligibilité, l’élue a été condamnée à quatre ans de prison, dont deux avec sursis, ainsi qu'à 100 000 euros d’amende. Toutefois, cette partie de la peine n’est pas encore exécutoire.
François Bayrou, alors ministre de la Justice, avait en son temps refusé d’abroger les dispositions électorales permettant la radiation, malgré les protestations de Marine Le Pen.
En l’état actuel des choses, et sauf revirement judiciaire en appel, Marine Le Pen est écartée de la scène électorale nationale — une situation qui rebat les cartes pour le Rassemblement national et pourrait ouvrir la voie à une nouvelle génération de dirigeants au sein du parti.
Marine Le Pen contestait notamment sa radiation des listes électorales, survenue en avril dernier. Elle demandait également au Conseil d'État de transmettre une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) au Conseil constitutionnel, arguant que les dispositions du Code électoral appliquées portaient atteinte à des principes fondamentaux tels que la liberté de candidature et la liberté des électeurs.
Mais la plus haute juridiction administrative a tranché : la peine d’inéligibilité reste applicable immédiatement, malgré le fait que l’affaire doive être rejugée en appel en janvier prochain. La cour d’appel de Paris rendra sa décision définitive "d'ici l'été", ce qui laisse Marine Le Pen dans une incertitude juridique majeure.

Un coup decisif pour le parti
Parallèlement à cette inéligibilité, l’élue a été condamnée à quatre ans de prison, dont deux avec sursis, ainsi qu'à 100 000 euros d’amende. Toutefois, cette partie de la peine n’est pas encore exécutoire.
François Bayrou, alors ministre de la Justice, avait en son temps refusé d’abroger les dispositions électorales permettant la radiation, malgré les protestations de Marine Le Pen.
En l’état actuel des choses, et sauf revirement judiciaire en appel, Marine Le Pen est écartée de la scène électorale nationale — une situation qui rebat les cartes pour le Rassemblement national et pourrait ouvrir la voie à une nouvelle génération de dirigeants au sein du parti.
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