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Mali : attaques coordonnées de groupes djihadistes présumés contre plusieurs positions de l’armée

Offensive simultanée contre les FAMA

Mardi 1er juillet, les Forces armées maliennes (FAMA) ont été visées par une série d’attaques coordonnées dans plusieurs localités du pays, principalement à l’ouest, à Kayes, près de la frontière avec le Sénégal. Dans un communiqué, l’armée a confirmé les faits, évoquant des « attaques coordonnées très tôt ce matin contre les positions FAMA » dans sept villes.


Kayes, épicentre des affrontements

Parmi les zones ciblées figurent Kayes, Nioro, Sandaré et Gogui. À Kayes, des tirs nourris et des explosions ont été rapportés autour du camp militaire, principal objectif des assaillants. Une source policière indique que les attaques ont été menées par des hommes armés à bord de pick-up. Des habitants, terrés chez eux, témoignent de la violence des affrontements :

« Les tirs proviennent du camp militaire et des commissariats. Nous sommes à l’abri dans nos maisons. »

Un autre témoin a affirmé avoir vu de la fumée s’élevant près de la résidence du gouverneur, tandis que la ville se réveillait sous le choc.


Forces Armées Maliennes
Forces Armées Maliennes

Attaques coordonnées à 5h40 dans plusieurs localités

Un élu local de Nioro a précisé que les attaques dans plusieurs villes – Nioro, Sandaré et Gogui – avaient été déclenchées simultanément à 5h40, ce qui laisse penser à une opération organisée de longue date. Les autorités surveillent de près l’évolution de la situation.


Contexte sécuritaire toujours alarmant

Le Mali est plongé depuis 2012 dans une crise sécuritaire profonde, alimentée par la présence de groupes djihadistes affiliés à Al-Qaïda et à l’État islamique, ainsi que par des conflits intercommunautaires. Cette dernière série d’attaques intervient un mois après l’assaut coordonné contre un camp militaire et l’aéroport de Tombouctou, qui avait coûté la vie à au moins 30 soldats.

Les autorités maliennes n’ont pas encore communiqué de bilan humain pour les attaques de ce 1er juillet, mais la tension reste palpable dans les zones concernées.

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