Agression verbale contre Rima Hassan : Orpi licencie deux employés.
- Kiara Elhrach 🔸 Rédactrice 🔸
- il y a 18 heures
- 2 min de lecture
Ce vendredi 27 juin, l’eurodéputée Rima Hassan a été violemment prise à partie devant une agence Orpi dans le 10ᵉ arrondissement de Paris. Une vidéo de l’incident, filmée par l’élue et publiée sur son compte X (ex-Twitter), montre un homme lui criant : « On va te la brûler ta Palestine », suivi par une femme qui scande « Am Israël Haï ». Rima Hassan lui répond alors à plusieurs reprises : « Mais vous n’êtes pas en Israël ici. »
Dans ses publications, l’élue de La France insoumise dénonce un acte de « racisme anti-palestinien » et interpelle directement le réseau immobilier :
« Comment se fait-il qu’un de vos employés m’agresse de cette façon ? »
Réaction rapide d’Orpi et sanctions immédiates
Face à la polémique, Orpi a publié un communiqué officiel dans la journée, signé par son président Guillaume Martinaud. La société se dit « totalement désolidarisée » des propos tenus par ses employés, qu’elle qualifie de « discriminatoires et menaçants ». Deux collaborateurs ont été identifiés et immédiatement licenciés.
Rima Hassan a relayé la décision sur son compte X avec un simple mot : « Merci. »
Récidive et contexte tendu
Certains internautes ont mis en doute la sincérité de la scène filmée. Rima Hassan a précisé qu’il s’agissait de la deuxième altercation de la journée, filmée après être repassée devant l’agence.
Ce n’est pas la première fois que l’élue franco-palestinienne est ciblée. Déjà en juin 2024, elle avait été insultée dans un café parisien en compagnie des députés LFI David Guiraud et Sébastien Delogu. La séquence avait également été largement relayée sur les réseaux sociaux.
Engagée sur la cause palestinienne, Rima Hassan s’était notamment illustrée en participant à une mission humanitaire à bord du bateau Madleen, intercepté début juin par l’armée israélienne alors qu’il tentait de briser le blocus de Gaza. Elle avait été expulsée du territoire israélien quelques jours plus tard.
