Léa Salamé face à François Hollande : ces quatre mots qui trahissent encore le traumatisme Marion Cotillard
- Kiara Elhrach 🔸 Rédactrice 🔸
- 13 oct.
- 3 min de lecture
Ce lundi 13 octobre 2025, Léa Salamé a reçu François Hollande sur le plateau du 20 heures de France 2. Une interview fluide, maîtrisée, sans accroc… en apparence seulement. Car un détail, passé presque inaperçu, prouve que l’ombre de Marion Cotillard plane toujours sur la journaliste star de France Télévisions.
Un souvenir encore brûlant
Souvenez-vous : quelques semaines plus tôt, Léa Salamé s’entretenait avec Marion Cotillard pour la sortie du film Little Girl Blue. Dès les premières secondes, l’échange avait dérapé. La journaliste avait lancé un traditionnel « Comment allez-vous ? »… Une formule pourtant anodine, mais à laquelle l’actrice, visiblement mal à l’aise, avait répondu d’un ton froid et déconcertant. Le malaise s’était installé instantanément.
L’ex de Guillaume Canet, émotive et sur la défensive, avait laissé Léa Salamé dans une posture délicate. Le passage était devenu viral, déclenchant une vague de commentaires sur les réseaux sociaux. Beaucoup y avaient vu une interview ratée, d’autres un moment d’une sincérité désarmante. Dans tous les cas, Léa Salamé en était ressortie ébranlée.
Face à Hollande, un choix de mots révélateur
Alors, ce lundi soir, quand François Hollande est apparu sur le plateau du JT, Léa Salamé n’a rien laissé au hasard. Elle a visiblement retenu la leçon. Pas question de reproduire le même schéma. Lorsqu’elle aborde la situation explosive au Proche-Orient, elle prend une respiration, pèse chaque mot, puis lance :
« Comment vous avez réagi à la situation actuelle ? »
Pas de « Comment allez-vous ». Pas de piège. Pas d’ouverture trop personnelle. Une simple reformulation, mais lourde de sens.
Une prudence qui n’a pas échappé au public
Les internautes, eux, ont immédiatement flairé le clin d’œil. Sur X (anciennement Twitter), plusieurs utilisateurs ont souligné la subtilité Salamé :
« Elle a banni le “Comment allez-vous ?” de son vocabulaire, et ça se sent. »« Depuis Cotillard, Léa Salamé marche sur des œufs. »
Une réaction qui montre à quel point un simple échange médiatique peut laisser des traces durables dans la mémoire collective et dans celle de la journaliste elle-même.
François Hollande, tranquille et complice
De son côté, François Hollande s’est montré égal à lui-même : posé, souriant, maniant l’ironie avec cette aisance qu’on lui connaît. Face à une Léa Salamé concentrée mais visiblement plus prudente que jamais, l’ancien président a déroulé ses réponses sans la moindre crispation.
Entre eux, une forme de complicité s’est même installée, loin du climat tendu qui avait marqué la rencontre avec Marion Cotillard. Mais malgré cette sérénité apparente, un petit quelque chose dans le ton de Léa Salamé trahissait encore une certaine retenue — comme si chaque mot devait désormais passer par un filtre invisible.
Une leçon apprise à la dure
Cette séquence prouve qu’en télévision, rien n’est anodin. Quatre mots suffisent à transformer un entretien en mini-tempête médiatique. Et pour une journaliste aussi exposée que Léa Salamé, la vigilance est devenue un réflexe de survie.
Derrière son professionnalisme impeccable, on devine une certaine crainte du « mauvais buzz ». Mais aussi une capacité à rebondir, à se remettre en question — ce qui fait justement sa force.
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Une phrase effacée, un style retrouvé
En évitant soigneusement de demander « Comment allez-vous ? », Léa Salamé a prouvé qu’elle savait tirer les leçons du passé. Une tournure de phrase effacée de son vocabulaire, un ton ajusté, une distance mieux calibrée : autant de signes que la journaliste a retrouvé son équilibre, sans renoncer à sa rigueur.
Face à François Hollande, elle a offert une interview solide, rythmée, intelligente — preuve que le « syndrome Cotillard » ne l’a pas paralysée, mais transformée.
Il suffit parfois d’un mot pour créer un malaise. Ou de quatre pour tout éviter. Ce soir-là, Léa Salamé a montré qu’elle maîtrisait l’art délicat de la reformulation. Et que, même après la tempête, elle reste l’une des voix les plus affûtées du journalisme français.
