top of page

Biden minimise la menace de Poutine sur une escalade militaire entre l'OTAN et la Russie




Le président américain défie Poutine, alors que les tensions autour des missiles à longue portée s'intensifient.


Vendredi 13 septembre, une nouvelle scène politique explosive s'est jouée entre Washington et Moscou. Le président américain, Joe Biden, a dédaigneusement balayé les menaces de Vladimir Poutine concernant une possible guerre entre la Russie et l’OTAN. Interrogé à Washington, en marge d’une réunion avec le Premier ministre britannique, Keir Starmer, sur les propos alarmistes de Poutine, Biden a fait preuve d'une nonchalance calculée. "Je ne pense pas beaucoup à Vladimir Poutine", a-t-il lancé, indifférent aux déclarations du Kremlin.

Poutine avait récemment averti qu'une attaque de missiles à longue portée depuis l'Ukraine pourrait être perçue comme une déclaration de guerre par les pays de l'OTAN. Le message du président russe était limpide : si Kiev franchissait cette ligne rouge, une confrontation directe avec l’Occident pourrait éclater. Pourtant, Biden, loin d’être intimidé, a choisi de minimiser cette perspective. Une réponse stratégique ou une prise de risque ? L’avenir pourrait bien le révéler.


Les missiles Storm Shadow : Une décision en suspens

À l'issue de la rencontre entre Biden et Starmer, le mystère planait encore quant à l’utilisation des missiles Storm Shadow par l’Ukraine. Fabriqués par un consortium européen comprenant la France, l'Italie et la Grande-Bretagne, ces armes redoutables pourraient jouer un rôle décisif dans le conflit. Toutefois, certains de leurs composants sont fabriqués aux États-Unis, ce qui complexifie la décision d'autoriser leur emploi.

Keir Starmer n’a pas voulu s’avancer sur une réponse définitive, bien que l’idée semble être prise très au sérieux des deux côtés de l’Atlantique. Il a confié que le débat serait probablement poursuivi lors de l’Assemblée générale des Nations unies dans les jours à venir. "Nous allons reprendre cette discussion avec un plus grand nombre de participants", a-t-il affirmé. Cependant, cette prudence apparente cache peut-être des décisions déjà prises dans les coulisses. Plusieurs observateurs suggèrent que l'annonce publique n'est qu'une formalité.


Une fissure dans l’alliance occidentale ?

La question de l’autorisation des frappes en profondeur sur le territoire russe constitue l’un des rares points de divergence entre les alliés occidentaux. Bien que Joe Biden ait affirmé ne pas avoir changé de position sur l'envoi de missiles à longue portée, le Premier ministre britannique semble plus ouvert à cette option, malgré les menaces de Moscou. "La Russie a déclenché cette guerre", a martelé Starmer, rappelant que c'est au Kremlin qu'incombe la responsabilité de mettre fin au conflit.

Cette dissonance stratégique alimente les spéculations. Le porte-parole du Conseil de sécurité nationale américain, John Kirby, a réaffirmé que l'administration Biden prenait les menaces de Poutine au sérieux, tout en insistant que la ligne politique des États-Unis n'avait pas changé : pas de frappes sur le territoire russe à partir d’armes américaines. Pourtant, avec des discussions en cours et une pression constante de Kiev, cette position pourrait évoluer plus tôt qu’on ne le pense.


Les dessous des négociations : Londres et Washington sous pression

Selon des sources britanniques, il semble que Londres et Washington aient déjà décidé d'autoriser l'Ukraine à utiliser des missiles à longue portée, sans toutefois l'annoncer officiellement. Cette approche furtive pourrait être liée à une stratégie commune des pays occidentaux, qui, dans le passé, ont livré des équipements militaires à l'Ukraine sans en faire une publicité immédiate.

La prudence affichée par les États-Unis et le Royaume-Uni est compréhensible. Alors que l'Ukraine réclame désespérément des moyens pour contrer les offensives russes, la crainte d'une escalade hors de contrôle reste palpable. Mais cette retenue ne fait qu’alimenter les frustrations. "Il est difficile d’entendre constamment ‘Nous y travaillons’, alors que Poutine continue de détruire nos villes", a lancé le président ukrainien Volodymyr Zelensky sur X, ex-Twitter.

La tension monte des deux côtés. En Russie, la rhétorique belliqueuse de Poutine semble destinée à tester les nerfs de l'Occident, tandis qu'en Ukraine, les appels à une aide militaire plus substantielle se font chaque jour plus pressants. L'attente devient insoutenable pour Zelensky, qui, depuis des mois, tente d’obtenir l’autorisation d’utiliser ces missiles à longue portée.


Biden joue la carte du calcul politique

Mardi, Biden avait pourtant donné un signal encourageant en affirmant que les États-Unis "travaillaient" sur la question de l'autorisation des frappes plus profondes sur le sol russe. Une réponse qui semble davantage relever de la diplomatie prudente que d'un véritable engagement. En réalité, Biden sait que chaque geste, chaque mot compte dans ce bras de fer aux enjeux monumentaux.

Les prochains jours s'annoncent cruciaux. Si les décisions concrètes tardent à être prises publiquement, les coulisses du pouvoir à Washington et Londres bouillonnent d'activité. La question des missiles à longue portée pourrait bien déterminer la suite du conflit, et les acteurs impliqués sont parfaitement conscients des risques. Pour Biden, il s’agit non seulement de maintenir l’unité au sein de l’OTAN, mais aussi de contenir les provocations russes sans plonger l’Occident dans une guerre directe avec Moscou.


Le dilemme occidental : Jusqu’où aller sans déclencher un conflit mondial ?

L’enjeu est de taille : autoriser l’Ukraine à riposter sur le territoire russe avec des armes sophistiquées pourrait déclencher une escalade incontrôlable. Mais d'un autre côté, continuer à freiner l’aide militaire pourrait saper la résistance ukrainienne face à une Russie qui ne montre aucun signe de recul.

Alors que les chefs d’État continuent de peser le pour et le contre, une question persiste : jusqu’où l’Occident est-il prêt à aller pour soutenir l’Ukraine sans sombrer dans une guerre mondiale ? Pour Biden, la ligne rouge est claire, mais pour combien de temps encore ?

Au cœur de cette crise, les décisions des grandes puissances restent empreintes de mystère, et chaque geste pourrait bien être celui qui changera le cours de l’histoire.


Vidéo associée : POURQUOI LES ETATS-UNIS ONT PEUR D'AUTORISER LEURS ARMES POUR LES FRAPPES EN PROFONDEUR EN RUSSIE



bottom of page