Édouard Balladur en deuil : les rares confidences de son épouse Marie-Josèphe sur leur vie de couple
- Soline 🔸 Rédactrice 🔸

- il y a 18 heures
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Édouard Balladur traverse une période de deuil. Ce mercredi 31 décembre, l’ancien Premier ministre a annoncé dans les colonnes du Figaro le décès de son épouse, Marie-Josèphe Balladur, à l’âge de 91 ans, des suites d’une longue maladie.
Épouse de l’homme politique pendant plus de soixante ans, Marie-Josèphe Balladur laisse derrière elle leurs quatre fils Pierre, Jérôme, Henri et Romain ainsi que plusieurs petits-enfants et arrière-petits-enfants. Le couple s’était marié le 28 août 1957 à Saint-Amour, dans le Jura, après s’être rencontré alors qu’elle n’avait que 20 ans, par l’intermédiaire de son frère, alors étudiant à Sciences Po et à l’ENA. Une union discrète et durable, marquée par une grande complicité, dans laquelle les époux se vouvoyaient.

À l’occasion de cette disparition, Paris Match remet en lumière un entretien accordé en avril 1995 par Marie-Josèphe Balladur à Étienne de Monpezat, à quelques jours du premier tour de l’élection présidentielle à laquelle son mari était candidat. Dans cette interview rare, elle se livrait avec pudeur et humour sur leur vie de couple, tenant à maintenir la politique à distance de leur quotidien familial.
Refusant de se présenter comme la muse de son époux, elle déclarait : « Sa muse, non. Mais je l’amuse. » Une formule qui, selon elle, résumait bien sa place au sein du foyer. « Je dis ce que je pense et ce qui me passe par la tête. J’ai longtemps été la seule femme à la maison parmi cinq hommes ; il fallait bien jouer ce rôle », confiait-elle, soulignant également son tempérament optimiste et joyeux.
La fille d’un fabricant de pipes évoquait aussi l’attachement profond d’Édouard Balladur à sa famille. « Ce qu’il aime avant tout, c’est se retrouver en famille, revenir à la maison, retrouver une certaine densité, le premier cercle : enfants et petits-enfants », expliquait-elle.
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Dans ce même entretien, Marie-Josèphe Balladur revenait sur le rôle de père de son mari. Elle décrivait une autorité mesurée, plus marquée avec leurs deux aînés, et davantage de souplesse avec les plus jeunes. « Pour les sorties le soir, il ne leur a jamais imposé d’heure de rentrée. Il refusait systématiquement de s’inquiéter », racontait-elle.
Des confidences rares, qui esquissent le portrait d’un couple uni, discret et profondément attaché à la vie familiale, loin des projecteurs de la scène politique.






























