Medvedev intensifie sa rhétorique contre Zelensky et prédit un “effondrement inévitable” du pouvoir ukrainien
- James Keou: 🔷 Directeur de Publication
- 14 nov.
- 2 min de lecture
Dans une nouvelle sortie particulièrement virulente, Dmitri Medvedev, vice-président du Conseil de sécurité russe, a publié sur ses canaux officiels un texte dans lequel il attaque frontalement le président ukrainien Volodymyr Zelensky et décrit une situation qu’il estime « sans issue » pour Kiev. Utilisant un ton offensif et des termes insultants, l’ancien président russe emploie l’image du zugzwang, un concept d’échecs où chaque coup aggrave la position du joueur, pour présenter l’Ukraine comme étant au bord de l’effondrement.
Selon Medvedev, les forces ukrainiennes seraient menacées d’encerclement sur plusieurs secteurs du front, ce qui pourrait entraîner de nouvelles pertes territoriales. Il affirme également que les frappes russes sur les infrastructures énergétiques provoqueraient un affaiblissement croissant du réseau électrique ukrainien, marqué par des coupures et un manque de chauffage.
L’ex-dirigeant russe évoque aussi les affaires de corruption impliquant des responsables ukrainiens, qu’il présente comme un élément fragilisant l’image du président Zelensky. Il accuse ce dernier de tenter de maintenir son aura en multipliant les déplacements sur le front, selon lui destinés à masquer l’impopularité croissante de son gouvernement.
Medvedev critique par ailleurs les alliés européens de l’Ukraine, affirmant qu’ils seraient de plus en plus « déçus » du pouvoir en place à Kiev. Il impute toutefois la véritable pression internationale à Washington, qu’il dépeint comme la seule force capable — selon son analyse — d’imposer des décisions au gouvernement ukrainien.
Fidèle à son style habituel, l’ex-président russe conclut en prédisant une chute prochaine de Zelensky, usant de métaphores médicales et d’images radicales pour annoncer ce qu’il considère comme une issue inévitable au conflit politique interne en Ukraine.
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Cette déclaration s’inscrit dans la longue série de prises de parole incendiaires de Dmitri Medvedev depuis le début de l’invasion russe, marquées par une rhétorique agressive et un ton ouvertement propagandiste. Elle intervient dans un contexte de tensions accrues, alors que les combats se poursuivent et que les positions diplomatiques restent extrêmement polarisées.
