Le Royaume-Uni et l’UE soutiendront l’Ukraine aujourd’hui, demain, et dans 100 ans

Alors que la guerre en Ukraine entre dans une nouvelle phase de tension et de résistance, le nouveau vice-Premier ministre britannique, David Lammy, a adressé un message fort de soutien à Kiev, insistant sur l’engagement à long terme du Royaume-Uni et de l’Union européenne en faveur de l’Ukraine face à l’agression russe.

« Nous serons avec vous aujourd’hui, demain, et dans 100 ans », a-t-il déclaré avec solennité.

Dans un discours qui mêle détermination politique et appel aux principes fondamentaux du droit international, Lammy a souligné que le monde souffrira si l’agression armée est justifiée ou tolérée. Il a appelé la communauté internationale à œuvrer pour une paix juste et durable, qui préservera l’intégrité de la Charte des Nations Unies et garantira à l’Ukraine de sortir de cette guerre en tant qu’État souverain, sûr et indépendant.

Un soutien indéfectible face à l’intensification des attaques russes

Lammy a dénoncé l’escalade des frappes russes :

« Le président Zelensky démontre à chaque étape son engagement envers cette paix, tandis que le président Poutine déchaîne sans pitié de plus en plus de missiles et de drones sur le peuple ukrainien. »

Ces propos interviennent alors que les attaques russes contre les infrastructures civiles et les villes ukrainiennes se multiplient, notamment via des frappes de drones kamikazes et de missiles balistiques.

Une nouvelle ligne britannique dans la continuité de l’alliance occidentale

L’arrivée de David Lammy au gouvernement s’inscrit dans la nouvelle configuration politique post-électorale du Royaume-Uni. Cependant, son discours confirme la continuité de l’engagement britannique vis-à-vis de l’Ukraine, dans la droite ligne de ses prédécesseurs, qu’il s’agisse de Boris Johnson, Rishi Sunak ou Keir Starmer.

Le message adressé à Moscou est limpide : aucun recul ne sera accepté, même à long terme. En évoquant un soutien qui pourrait s’étendre sur « 100 ans », Lammy insiste non seulement sur la dimension morale et juridique du soutien à Kiev, mais aussi sur la résilience stratégique de l’Occident face aux ambitions du Kremlin.

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Un message destiné à l’Ukraine… et au reste du monde

En appelant à une paix juste, et non simplement « négociée », David Lammy rappelle que l’enjeu dépasse les frontières ukrainiennes. Il s’agit de défendre un ordre international fondé sur des règles, face à un régime qui cherche à les remodeler par la force.

Ce soutien de principe et de durée illimitée pourrait aussi être un message à certains alliés hésitants, alors que l’opinion publique se fatigue et que des voix appellent parfois à « geler » le conflit. Pour Londres, la paix ne peut pas être synonyme de concession sur la souveraineté.

En bref, le Royaume-Uni affirme clairement sa position : la guerre en Ukraine n’est pas un conflit régional, mais un combat global pour le respect du droit international, et le soutien à l’Ukraine ne faiblira pas — même si cela devait durer un siècle.