"Je vous pardonne, mais..." : Kim Kardashian bouleverse l’audience du procès
- Bleichner Lucie 🔸 Rédactrice 🔸
- il y a 13 minutes
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Près de dix ans après avoir été victime d’un spectaculaire braquage à Paris, Kim Kardashian a fait un retour remarqué au palais de justice ce mardi 13 mai 2025. Confrontée aux hommes accusés de l’avoir ligotée, menacée et dépouillée de bijoux d’une valeur de plus de 9 millions d’euros, la star américaine a surpris l’audience par un témoignage aussi inattendu que chargé d’émotion.

Tout remonte à la nuit du 3 octobre 2016. Kim Kardashian séjourne alors dans une résidence hôtelière du 8e arrondissement lorsqu’un groupe d’individus déguisés en policiers s’introduit dans sa suite. En quelques minutes, ils la ligotent, la bâillonnent et la séquestrent dans la salle de bains, avant de prendre la fuite avec un butin considérable, incluant sa bague de fiançailles.

Parmi les dix accusés aujourd’hui jugés, trois figures retiennent l’attention : Aomar Aït Khedache, alias “Omar le Vieux” et cerveau présumé du commando, Yunice Abbas, ancien veilleur de nuit devenu braqueur, et Didier Dubreucq. Tous trois sont surnommés les “papys braqueurs” en raison de leur âge.
Ce jour-là, l’audience bascule lorsqu’une lettre rédigée par Aït Khedache est lue à haute voix par le président. Adressée au juge quelques mois après les faits, elle contient des mots d’excuse : « J’assume ce que j’ai fait. Je regrette mon geste. J’ai été ému de vous voir en larmes. Je compatis pleinement à la souffrance que vous endurez. » Kim Kardashian, émue, laisse couler ses larmes.

Prenant la parole à son tour, elle répond : « C’est très émouvant de recevoir ces mots. Je travaille aussi dans le système judiciaire. Je crois à la réhabilitation, aux secondes chances. Je suis aux côtés des victimes, je cherche à leur donner une voix. J’apprécie cette lettre… Je vous pardonne pour les faits commis. Mais je n’oublie pas les traumatismes subis. »
Ce pardon inattendu déclenche une réaction en chaîne. Yunice Abbas se lève et présente ses excuses, suivi de Didier Dubreucq, visiblement troublé : « Je suis désolé, Madame. Je compatis à votre douleur. » Dans un ultime geste, Aomar Aït Khedache remet un mot manuscrit à Kim Kardashian : « Ce pardon est un soleil qui vient m’illuminer. Voilà dix ans que le remords me ronge. Je vous serai éternellement reconnaissant. »
Un échange rare, qui marque peut-être un tournant dans le processus de reconstruction de la victime – devenue, ce jour-là, une voix pour la justice et la résilience.