Donald Trump ordonne la réouverture de Alcatraz : un retour choc de la prison la plus célèbre d'Amérique.
- James Keou: 🔷 Directeur de Publication
- 5 mai
- 2 min de lecture

C’est une annonce qui fait trembler jusqu’aux murs de l’histoire : Donald Trump a ordonné la réouverture d’Alcatraz, l’île-prison mythique de la baie de San Francisco, pour y enfermer ce qu’il appelle "les criminels les plus dangereux et violents des États-Unis".
Ce dimanche 4 mai, dans une déclaration tonitruante postée sur Truth Social, l’ancien président américain a révélé avoir donné l’ordre aux autorités fédérales de "reconstruire, moderniser et agrandir" le célèbre pénitencier abandonné depuis plus de 60 ans. Une décision radicale qu’il justifie par la montée de la violence dans le pays :
"Depuis trop longtemps, l’Amérique est victime de criminels vicieux, violents et récidivistes, la lie de la société", a-t-il écrit.
Une prison symbole de "loi et d’ordre"
Fermée en 1963 en raison de ses coûts d’entretien jugés exorbitants, Alcatraz est pourtant restée dans l’imaginaire collectif comme l’antre infranchissable des pires criminels, de Al Capone à Machine Gun Kelly. Son isolement sur un rocher balayé par les vents au large de San Francisco en faisait un cauchemar logistique… mais un rêve de sécurité maximale.
Trump voit en sa résurrection un geste fort :
"La réouverture d’Alcatraz enverra un message clair : la justice est de retour", affirme-t-il.
Une folie budgétaire pour un projet idéologique ?
Si les nostalgiques du "law and order" applaudissent, d’autres dénoncent une "opération coup de com'" coûteuse et populiste. À son apogée, Alcatraz coûtait trois fois plus cher que les autres prisons fédérales. L’acheminement hebdomadaire de près de 4 millions de litres d’eau potable, faute de source sur place, pesait lourd dans les finances publiques.
Pourtant, l’ex-président ne recule devant rien : il veut transformer l’actuelle attraction touristique en forteresse sécuritaire, quitte à bousculer l’administration pénitentiaire et les défenseurs des droits humains.
Alcatraz, du mythe au retour à la réalité ?
Aujourd’hui parc national, le site attire chaque année plus d’un million de visiteurs fascinés par son passé carcéral et ses évasions légendaires, dont celle de Frank Morris en 1962, immortalisée par Clint Eastwood dans L’Évadé d’Alcatraz.
Mais si Trump obtient gain de cause, ce décor de cinéma pourrait bientôt reprendre son rôle de prison bien réelle.