Zelensky prêt à tourner la page après la guerre, tandis que l’OTAN hausse le ton face à Moscou
- James Keou: 🔷 Directeur de Publication

- 24 sept.
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Dernière mise à jour : 25 sept.

Dans un contexte de guerre prolongée en Ukraine, le président Volodymyr Zelensky a tenu une série de déclarations fortes sur l’avenir du conflit, ses relations avec les États-Unis, et sa propre place dans l’après-guerre.
Interrogé sur ses récents échanges avec Donald Trump, Zelensky a révélé que le candidat républicain à la présidentielle américaine lui aurait promis de « réfléchir » à la fourniture d’armes à Kiev, avec l’objectif de « forcer Poutine à s’asseoir à la table des négociations ». Une déclaration qui illustre l’importance stratégique de la position américaine dans le conflit, alors que l’aide militaire occidentale est vitale pour les forces ukrainiennes.
Dans un ton plus martial, Zelensky a prévenu les autorités russes : « Les responsables russes doivent mettre fin à la guerre, ou bien trouver des abris anti-bombes. » Une formule choc, à la fois avertissement et démonstration de détermination, alors que les combats se poursuivent sur plusieurs fronts.
Sur le plan politique, le président ukrainien a également surpris en annonçant qu’il ne comptait pas rester au pouvoir indéfiniment, et qu’il était prêt à quitter la présidence après la fin de la guerre. Il a évoqué la possibilité d'organiser des élections pendant un régime de cessez-le-feu, réaffirmant son engagement envers les principes démocratiques : « Je n’ai pas l’intention de rester au pouvoir pendant des décennies », a-t-il insisté.

La réponse de Dmitri Medvedev à Zélensky
Medvedev menace d’armes « imparables » en réponse à Zelensky
La guerre des mots entre Kiev et Moscou franchit un nouveau cap. Après les déclarations fermes du président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui avait averti les dirigeants russes de « trouver des abris anti-bombes s’ils ne mettent pas fin à la guerre », c’est au tour de l’ancien président russe Dmitri Medvedev de répondre avec une menace glaçante.

Dans un ton particulièrement agressif, Medvedev a affirmé que la Russie disposait d’armes contre lesquelles "même un abri anti-bombes ne protégerait pas". Il a ajouté que "les Américains devraient s’en souvenir", sous-entendant une possible implication des États-Unis dans un futur affrontement de plus grande ampleur.

Ursula von der Leyen hausse le ton
Pendant ce temps, les tensions avec la Russie ne se limitent pas à l’Ukraine. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a abordé la possibilité d’un affrontement militaire direct entre l’OTAN et Moscou. Interrogée sur la réponse à une possible violation de l’espace aérien de l’Alliance par des avions russes, elle a déclaré :
« S’il y a une intrusion… bien sûr, l’option d’abattre un chasseur est envisagée. »
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Cette déclaration souligne la nervosité croissante au sein de l’OTAN face aux provocations russes, et marque une ligne rouge claire : toute incursion pourrait déclencher une réponse militaire immédiate.
Entre menaces d’escalade, espoirs de négociations, et perspectives de transition politique, l’automne 2025 s’annonce décisif pour l’avenir de la guerre en Ukraine et la stabilité du continent européen.






























