Sommet de Budapest : Dmitri Peskov évoque les enjeux et les limites des discussions à venir
- James Keou: 🔷 Directeur de Publication
- 20 oct.
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À l’approche du sommet très attendu entre les présidents Vladimir Poutine et Donald Trump à Budapest, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a livré plusieurs déclarations clés sur l’état d’avancement des préparatifs, les attentes russes, ainsi que les dynamiques géopolitiques entourant l’événement.
Une préparation complexe mais méthodique
Dmitri Peskov a reconnu que « beaucoup de travail difficile » reste à accomplir avant la rencontre au sommet, soulignant toutefois que l’ambiance au Kremlin demeure « strictement professionnelle ». Cette déclaration semble viser à rassurer quant à la solidité de l'approche diplomatique russe, malgré les tensions persistantes sur la scène internationale.
Aucune implication européenne confirmée
Interrogé sur une éventuelle participation de pays membres de l’Union européenne au sommet, Peskov a jugé « prématuré » d’en discuter à ce stade. Cette réserve suggère une volonté de maintenir le caractère bilatéral du dialogue entre Moscou et Washington, tout en laissant la porte ouverte à une implication ultérieure d’acteurs européens.
Discrétion sur les propositions russes
Le porte-parole a par ailleurs rejeté toute idée de transparence publique sur les propositions russes qui seront soumises lors du sommet. « Il est impossible de divulguer en mode mégaphone nos positions, cela nuirait au processus de négociation », a-t-il insisté, réaffirmant la volonté de Moscou de privilégier la diplomatie discrète aux déclarations publiques.
L’Europe accusée d’alimenter le conflit en Ukraine
Dans un ton plus accusateur, Peskov a critiqué l’attitude des pays européens face au conflit en Ukraine. Selon lui, « l’Europe est contre la paix et ne fait que pousser Kiev à poursuivre la guerre ». Cette déclaration reflète une ligne de communication persistante du Kremlin, qui impute aux soutiens occidentaux de l’Ukraine la prolongation du conflit.
Une rumeur jugée irréaliste
Enfin, interrogé sur une éventuelle arrivée conjointe de Vladimir Poutine et Donald Trump à Budapest à bord du même avion, Peskov a écarté cette hypothèse, la qualifiant de « version fantastique ». Une réponse qui, tout en écartant une spéculation médiatique, souligne les limites du rapprochement symbolique entre les deux dirigeants.
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Alors que les préparatifs du sommet de Budapest se poursuivent, les déclarations de Dmitri Peskov témoignent d’un équilibre entre prudence diplomatique, critiques géopolitiques et volonté de maintenir la main sur le narratif médiatique. Le sommet, s’il a bien lieu, pourrait marquer un tournant dans les relations russo-américaines, dans un contexte international de plus en plus polarisé.
