Reims : sept policiers hors service violemment agressés, deux suspects mis en examen
- James Keou: 🔷 Directeur de Publication
- 15 sept.
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L’enquête avance après la violente agression de sept policiers hors service samedi soir dans le centre-ville de Reims (Marne). Selon le procureur François Schneider, deux hommes ont été mis en examen lundi soir pour « violences aggravées sur personnes dépositaires de l’autorité publique ».
Le profil des suspects
Les deux mis en cause, âgés de 26 et 27 ans et originaires de Mayotte, sont en récidive légale pour des faits de violence. L’un d’eux venait tout juste de sortir de prison, quatre jours avant l’agression. Tous deux ont été placés en détention provisoire et risquent jusqu’à 20 as de prison. D’autres assaillants sont toujours recherchés.
Ce qu’il s’est passé samedi soir
Les policiers, hors service, s’étaient donné rendez-vous dans un restaurant pour un pot de départ après leur service. Mais alors qu’ils se trouvaient en centre-ville, ils ont été pris pour cible par une dizaine d’individus qui les ont frappés violemment.
Le procureur a parlé d’un « tabassage en règle », précisant que les agresseurs semblaient avoir reconnu leur qualité de policiers, bien qu’ils ne soient pas en uniforme. Selon le syndicat Un1té Champagne-Ardenne, l’agression aurait fait suite à une première altercation survenue plus tôt dans la journée, lorsque les policiers étaient intervenus contre des fauteurs de troubles.
Des blessures lourdes pour les policiers
Les fonctionnaires ont reçu des ITT allant de 4 à 28 jours. Parmi eux, l’un souffre d’une cheville cassée, un autre d’un nez fracturé, un troisième de coups de boucle de ceinture sur le crâne. Plusieurs présentent des hématomes sur l’ensemble du corps.
Réactions politiques et syndicales
Le syndicat Alliance a dénoncé lundi un climat de violence contre les forces de l’ordre et appelé à un « électrochoc sécuritaire », relayant sur X une vidéo de l’agression.De son côté, le maire de Reims Arnaud Robinet a exprimé son soutien aux policiers, soulignant que le réseau de vidéosurveillance de la ville constituait une aide précieuse pour les enquêteurs.
