Liam se confie sur la perte tragique de son fils dans l’émission de Sam Zirah
- Soline 🔸 Rédactrice 🔸
- il y a 11 heures
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C’est avec une immense émotion que Liam s’est confiée à Sam Zirah sur le drame le plus bouleversant de sa vie : le décès de son fils, survenu à seulement un mois et demi, victime du syndrome de la mort subite du nourrisson.
« On m’a volé mon moment »
Encore bouleversée par cet événement tragique, Liam raconte avoir été profondément marquée par la manière dont la nouvelle s’est propagée sur les réseaux sociaux avant même qu’elle ait eu la force de l’annoncer elle-même.
« C’était à moi d’annoncer la mort de mon enfant, pas aux réseaux sociaux. On m’a volé mon moment », confie-t-elle, la voix pleine d’émotion.
Elle se souvient du chaos de ces instants : l’arrivée des secours, le transfert à l’hôpital, les examens médicaux… Et au milieu de tout cela, la terrible nouvelle déjà diffusée publiquement.
« Je venais à peine d’arriver à l’hôpital que c’était déjà annoncé sur les réseaux. J’étais sous le choc. On n’annonce pas une naissance comme une mort. C’était à moi de le faire, quand j’en aurais eu la force. »
Un choc partagé à distance par Christophe, le père incarcéré
Liam évoque également la douleur de devoir annoncer cette tragédie à son mari, Christophe, alors incarcéré.
« J’ai dû lui dire les mots tels qu’ils étaient, sans détour. C’était insupportable, j’étais seule, dépassée. Je ne savais même pas comment trouver les mots. »
Malgré la distance et la situation, Christophe a été informé rapidement. Une permission familiale avait été envisagée, mais dans ce contexte dramatique, rien n’a pu réellement apaiser la souffrance.
« Tout allait bien, je n’aurais jamais pu imaginer »
Revenant sur les jours précédant le drame, Liam explique n’avoir rien remarqué d’alarmant.
« Il dormait bien, il allait bien, tout semblait normal. Jamais je n’aurais pu imaginer qu’un tel drame nous arriverait. »
Elle s’est depuis renseignée sur la mort subite du nourrisson, un phénomène rare mais qui touche le plus souvent les bébés de moins d’un an, et plus fréquemment les petits garçons.
« Il n’y avait aucun signe avant-coureur. C’est incompréhensible. Tout allait bien la veille. »
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Une douleur qui ne s’efface pas
Aujourd’hui encore, Liam reste marquée par cette perte et par la façon dont elle a été rendue publique.
« Ce moment, on me l’a volé. Je n’ai même pas eu le temps de respirer. J’aurais voulu que ce soit moi qui en parle, à mon rythme, pas à travers les réseaux. »
Un témoignage bouleversant, empreint de sincérité, qui rappelle avec force à quel point la dignité et l’intimité doivent être respectées, même — et surtout — dans les moments les plus douloureux.
