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Gabon : Prison ferme pour Noureddin & Syliva Bongo


rison ferme pour Noureddin & Sylvia Bongo
Noureddin Bong, son épouse Sylvia et Ali Bongo


Sylvia et Noureddin Bongo, épouse et fils de l’ancien président gabonais Ali Bongo, ont été condamnés mercredi 12 novembre à 20 ans de réclusion criminelle en leur absence, notamment pour détournement de fonds publics et blanchiment de capitaux. L’affaire intervient après le coup d’État du 30 août 2023 qui a renversé Ali Bongo et porté au pouvoir le général Brice Oligui Nguema.




Le procès, tenu sans la présence des prévenus ni de leurs avocats, a révélé un système de captation massive de l’argent public au profit d’intérêts privés, s’élevant à plusieurs milliards de francs CFA, selon le réquisitoire du procureur général Eddy Minang. À la barre, des co-accusés et témoins ont décrit les flux financiers utilisés à titre personnel par Sylvia et Noureddin Bongo.

Le président de la cour criminelle spécialisée, Jean Mexant Essa Assoumou, a suivi les réquisitions du ministère public :





Sylvia Bongo (62 ans) a été reconnue coupable de recel, détournement de fonds publics, blanchiment de capitaux, usurpation de fonds et instigation au faux.

Noureddin Bongo (33 ans) a été reconnu coupable de détournement de deniers publics, concussion, usurpation de titres et fonctions, blanchiment aggravé de capitaux et association de malfaiteurs.



Tous deux ont été condamnés à 20 ans de prison et 100 millions de francs CFA d’amende chacun. Sur le plan financier, Noureddin Bongo doit également rembourser 1 201 milliards de francs CFA (1,83 milliard d’euros) à l’État gabonais au titre du préjudice financier, tandis que les deux Bongo devront verser ensemble 1 000 milliards de francs CFA (1,52 milliard d’euros) pour le préjudice moral.

Lors de l’élection présidentielle de 2023, Noureddin Bongo a été reconnu coupable de corruption active, pour avoir versé 500 millions de francs CFA à des membres de la Commission électorale (CGE) afin d’obtenir un résultat favorable à son père.





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Sylvia et Noureddin Bongo, qui possèdent la nationalité française, ont déposé plainte pour torture devant la justice française, affirmant avoir été soumis à des violences physiques et électrochocs répétés durant leur détention au Gabon.

La famille Bongo, dirigée successivement par Omar Bongo puis par Ali Bongo pendant 55 ans, a marqué l’histoire politique du Gabon, mais est accusée depuis longtemps par ses opposants de corruption et mauvaise gouvernance. Depuis son accession officielle à la présidence en avril 2024, le général Oligui Nguema a nié tout acte de torture et assuré que Sylvia et Noureddin Bongo bénéficieraient d’un procès équitable.

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