Aya Nakamura aux JO de Paris : coulisses d’une polémique au sommet de l’État
- Soline 🔸 Rédactrice 🔸
- il y a 23 heures
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Le livre L’Empire de Paul Deutschmann, Simon Piel et Joan Tilouine (éditions Flammarion) révèle les tensions qui auraient entouré la participation d’Aya Nakamura à la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024. Selon les auteurs, une partie de l’entourage de Brigitte Macron se serait opposée à la venue de la chanteuse, au point de tenter d’imposer un autre artiste.
Le 26 juillet 2024, la prestation d’Aya Nakamura sur le Pont des Arts a pourtant marqué les esprits. Devant plus de 31,4 millions de téléspectateurs un record absolu pour la télévision française , l’artiste, vêtue d’or et accompagnée de la Garde républicaine, a revisité plusieurs de ses succès ainsi que Formidable de Charles Aznavour. Un moment symbolique et salué, mais qui aurait bien failli ne jamais voir le jour.
Gims pressenti à la place d’Aya Nakamura
Avant que la chanteuse ne soit retenue, un autre nom circulait : celui de Gims. Proche d’Hélène Mercier-Arnault, épouse du patron de LVMH et figure influente dans la préparation de la cérémonie, ainsi qu’apprécié de Brigitte Macron, l’interprète de Sapés comme jamais aurait un temps été favori. Mais Thomas Jolly, directeur artistique de l’événement, souhaitait une performance moderne, portée par une figure féminine populaire et internationale : Aya Nakamura s’imposait naturellement.
Ce choix aurait toutefois suscité des réticences au sein du premier cercle présidentiel, certains jugeant la chanteuse « trop clivante » et pas assez « institutionnelle ». Pour fragiliser le projet, des fuites auraient même été orchestrées dans la presse, notamment autour de la rumeur selon laquelle Aya Nakamura devait chanter Édith Piaf. Rapidement, la polémique a enflé : figures de l’extrême droite, dont Éric Zemmour, Marion Maréchal et Marine Le Pen, ont dénoncé un « affront à l’identité française ».
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Un retournement spectaculaire
Ironie du sort : cette controverse aurait finalement contribué à rendre la participation d’Aya Nakamura incontournable. Reculer face à la polémique aurait donné l’image d’un Élysée cédant à la pression, et l’artiste a bel et bien été confirmée pour la cérémonie.
Le triomphe a été total : quelques heures après sa prestation, Emmanuel Macron a publié une photo à ses côtés sur X (ex-Twitter), saluant sa performance. De son côté, Brigitte Macron aurait depuis noué un contact amical avec la chanteuse, l’invitant notamment à prendre part à l’édition 2025 de l’opération Pièces Jaunes.
Une conclusion inattendue pour une affaire qui, quelques mois plus tôt, menaçait de ternir les Jeux… et qui s’est transformée en l’un des moments les plus emblématiques de l’été 2024.
