« Pour aider Gaza, il faudrait entrer en guerre avec Israël », dit le président égyptien
- James Keou: 🔷 Directeur de Publication
- 26 sept.
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Le Caire, 27 septembre 2025 — Le président égyptien Abdel Fattah al‑Sissi a déclaré que la seule manière d'introduire une aide humanitaire à Gaza sans la coopération d'Israël serait d'« entrer par la force », une option qu'il a rejetée en raison des risques pour la sécurité nationale égyptienne.
S’exprimant sur la nécessité de coordonner l’acheminement de l’aide, M. Sissi a expliqué que l’Égypte ne peut ouvrir de passages humanitaires que « en coordination avec les Israéliens » : « Pour introduire une aide humanitaire, il faut que l'on m'autorise à la faire passer en coordination avec les Israéliens. S'ils ne veulent pas, je ne peux pas. » Selon lui, forcer le passage reviendrait à engager des actions militaires : « Quelqu'un pourrait dire : “Eh bien, alors, entre par la force”. Mais cela signifie que vous exigez de moi des actions militaires. »
Le président a ajouté que la priorité de son gouvernement demeure la sécurité et la protection des Égyptiens. « Je suis responsable des Égyptiens, de leur sécurité et de leur protection. Et je ne peux pas prendre des mesures ou des actions qui nuiraient à l'État, sauf en cas de nécessité impérieuse », a‑t‑il insisté.
Cette prise de position illustre le dilemme égyptien : pays frontalier de la bande de Gaza et acteur clé pour le passage de l’aide, l’Égypte fait face à des pressions humanitaires importantes tout en étant soucieuse d’éviter une escalade militaire qui pourrait déstabiliser la région et sa propre sécurité intérieure.
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Le président égyptien a donc rejeté l’idée d’une intervention unilatérale, préférant la voie de la négociation et de la coordination. Il a mis en garde contre les conséquences que pourrait entraîner une action militaire visant à forcer l’ouverture de corridors humanitaires, tant pour l’Égypte que pour la stabilité régionale.
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