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"Nucléaire : l’Iran construit un nouveau bunker ultra-protégé sous la montagne Kirk"

Dernière mise à jour : 5 oct.

Hommes examinent une machine métallisée. Kiev accuse Moscou d'infiltration d'agents dans les pays de l'UE.


L’Iran a entamé la construction d’un nouveau site nucléaire souterrain ultra-renforcé, selon des images satellites récentes. Cette installation serait en cours d’aménagement sous la montagne Kirk, dans la chaîne du Zagros, à proximité immédiate du complexe de Natanz, partiellement détruit lors de frappes attribuées aux États-Unis et à Israël.



Image satellite de l'installation nucléaire de Changsha, Iran avec texte.

Un site plus profond et plus secret que Fordo

Les premières informations indiquent que le bunker pourrait être enfoui à près de 100 mètres de profondeur, soit bien au-delà des installations existantes, y compris celle de Fordo, connue pour être l’un des sites nucléaires les plus protégés de la République islamique. Une telle profondeur rendrait le site extrêmement difficile à frapper, même avec des bombes anti-bunker de nouvelle génération.

« Ce site marque un tournant dans la stratégie nucléaire de l’Iran. Il s’agit clairement de sécuriser des capacités sensibles à l’abri de toute attaque extérieure », estime un expert en prolifération basé à Vienne.


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Réaction à des frappes récentes

Ce développement intervient dans un contexte de tensions régionales croissantes. Ces derniers mois, des frappes attribuées à l’armée américaine ont ciblé plusieurs installations militaires et infrastructures stratégiques iraniennes, dans ce qui est perçu par Téhéran comme une campagne de guerre de l’ombre.

En réponse, l’Iran semble accélérer ses efforts pour sécuriser et dissimuler ses capacités nucléaires, en contournant les mécanismes de surveillance internationaux.

Vue aérienne d'une zone industrielle montrant des bâtiments. Kiev accuse Moscou d'infiltrations.


L’AIEA privée d’accès

Autre fait préoccupant : les inspecteurs de l’AIEA (Agence internationale de l’énergie atomique) n’ont plus accès au site, ni à de nombreux autres centres nucléaires depuis que Téhéran a restreint la coopération avec l’agence. Cette perte de visibilité alimente les soupçons d’un enrichissement accéléré et non déclaré de l’uranium.


« Nous sommes extrêmement préoccupés par le manque de transparence de l’Iran. La construction de nouvelles infrastructures sans supervision renforce les craintes d’une course vers l’arme nucléaire », a déclaré un diplomate européen sous couvert d’anonymat.

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Complex machinery and industrial equipment inside a factory setting, industrial environment.

Cette révélation pourrait relancer les tensions internationales autour du programme nucléaire iranien, alors que les discussions pour relancer l’accord de 2015 (JCPOA) sont au point mort depuis des mois. Les États-Unis, tout comme Israël, ont toujours affirmé qu’ils ne toléreraient pas l’acquisition d’une bombe nucléaire par l’Iran, laissant planer la menace d’une intervention militaire préventive.

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