Un avertissement qui résonne comme une alerte rouge
L'économie mondiale pourrait-elle être le champ de bataille du prochain conflit ? L'amiral Rob Bauer, président du Comité militaire de l'OTAN, n'y va pas par quatre chemins. Ce lundi, à Bruxelles, il a exhorté les entreprises occidentales à se préparer à un scénario de guerre. Loin d'être une simple mise en garde, son discours devant le Centre de politique européenne a résonné comme un véritable appel aux armes économiques. "Si nous garantissons que les biens et services essentiels sont inébranlables, nous renforçons notre dissuasion", at-il déclaré avec gravité.
Quand l’économie devient une arme
Dans le paysage des conflits modernes, tout devient une arme potentielle : pipelines, chaînes d'approvisionnement, infrastructures stratégiques. L'amiral Bauer a rappelé comment l'Europe, dépendante de Gazprom, a découvert qu'un contrat énergétique pouvait devenir un levier politique. "Nous pensions négocier avec Gazprom, mais c'était avec Poutine", at-il martelé. Une leçon amère qui résonne également avec les biens et infrastructures sous contrôle chinois, où chaque accord commercial semble porter l'ombre.
Les entreprises à l'avant-garde de la dissuasion
Pour Bauer, l'adaptation des entreprises est cruciale : sécuriser leurs chaînes de production, réduire les dépendances et anticiper les ruptures. Ce n'est pas seulement une question économique, mais une stratégie de défense nationale. L'amiral a insisté sur l'urgence de cette transformation dans un contexte de tensions croissantes entre l'Occident, la Russie et la Chine, où le sabotage et les restrictions économiques sont de
L'avertissement de l'OTAN est clair : le monde des affaires ne peut plus rester spectateur. Il doit devenir un acteur clé dans la résilience des nations face aux menaces globales.
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