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Israël frappe l’Iran : le monde au bord du précipice ?Le tour du monde des réactions après les frappes israéliennes contre l'Iran

Dernière mise à jour : il y a 3 jours

Frappe israélienne en Iran
Frappe israélienne en Iran

Diplomatie sous tension, marchés en alerte et peur d’un embrasement régional : la riposte israélienne contre des sites iraniens déclenche un séisme diplomatique mondial.

Les frappes israéliennes menées dans la nuit du jeudi 12 au vendredi 13 juin contre des cibles stratégiques en Iran, dont plusieurs installations liées au programme nucléaire, ont provoqué une onde de choc à l’échelle planétaire. Tandis que Téhéran riposte avec une centaine de drones, les appels à la désescalade se multiplient.

Une opération aux répercussions explosives

D’après le général de brigade Effie Defrin, porte-parole de l’armée israélienne, ces frappes visaient à empêcher l’Iran de développer l’arme nucléaire. En retour, la République islamique a lancé une vaste attaque de drones vers Israël, tous interceptés selon les autorités.

Mais au-delà du terrain militaire, c’est l’arène diplomatique qui s’embrase.


Le concert mondial des réactions : entre soutien et inquiétude

Le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a appelé à une "retenue maximale", reprenant les mots de la cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas. L’OTAN, par la voix de son secrétaire général, a également plaidé pour une "désescalade immédiate".

En Europe, les capitales cherchent l’équilibre entre soutien à Israël et crainte d’un conflit ouvert :

  • Keir Starmer, Premier ministre britannique, s’est dit "profondément préoccupé" et a appelé à "un retour à la diplomatie".

  • Emmanuel Macron a reconnu "le droit d’Israël à se défendre", tout en exhortant toutes les parties à "la plus grande retenue".

  • En Allemagne, le chancelier Friedrich Merz a lancé un avertissement contre "toute nouvelle escalade".

Washington, Moscou, Pékin : la triangulation des puissances


Depuis Truth Social, Donald Trump a sommé l’Iran de "conclure un accord nucléaire", prévenant que "la situation ne fera qu’empirer". La Chine s’est dite "préoccupée" et prête à jouer "un rôle constructif".


La Russie, elle, a haussé le ton en qualifiant les frappes israéliennes d’"inacceptables" et "non provoquées".


L’AIEA, quant à elle, a rappelé un principe fondamental du droit international : "Les installations nucléaires ne doivent jamais être prises pour cible."


Colère dans le monde arabe, flambée sur les marchés


Dans la région, la réaction est tout aussi virulente.

La Turquie a condamné le "banditisme" israélien, l’Arabie saoudite parle de "violations flagrantes du droit international" et le Qatar déplore une entrave aux efforts diplomatiques.

L’Irak accuse Israël d’avoir mené son attaque en utilisant son espace aérien, et les Houthis du Yémen ont exprimé leur soutien au "droit légitime de l’Iran à se défendre".


Les marchés financiers sous tension

Sur le plan économique, les conséquences sont immédiates. Le prix du pétrole a bondi de 12 %, faisant craindre des perturbations majeures dans les approvisionnements mondiaux. En parallèle, les Bourses asiatiques ont reculé, signe de la fébrilité des marchés face à une potentielle crise régionale.

Le monde observe, retient son souffle et redoute un nouveau basculement. La moindre étincelle pourrait transformer cette guerre de représailles en conflagration incontrôlable.

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