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Tout tir de l’OTAN sur un avion russe, nous ne nous laisserons pas faire » : Loukachenko avertit l’OTAN d’une réponse immédiate

Alexandre Loukachenko
Alexandre Loukachenko

Minsk, 28 septembre 2025

Dans des déclarations musclées relayées récemment, le président biélorusse Alexandre Loukachenko a averti que la Biélorussie et la Russie « ne se laisseront pas faire » et répondront immédiatement si un avion russe était abattu par un pays de l’OTAN. Ses propos, tenus dans un registre menaçant, illustrent l’escalade rhétorique entre Moscou, ses alliés et l’Alliance atlantique.

« Vous savez, on peut parler et lancer toutes sortes d'escroqueries… Mais quand il s'agira de passer à l'acte, vous verrez ensuite qu'ils abattront et comment », a déclaré Loukachenko, évoquant des zones proches de la frontière avec la Pologne — notamment la forêt de Białowieża — et se demandant si « ils » oseraient abattre « l'hélicoptère du président » ou un hélicoptère militaire en escorte. « La réponse sera instantanée », a-t-il ajouté.


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Menaces et mise en garde contre l’escalade

Loukachenko a enchaîné en évoquant Kaliningrad : « Ou au-dessus de Kaliningrad, ils abattront quelque chose de russe. Eh bien, nous devrons… alors nous battre à fond. » Ces propos traduisent la crainte, chez Minsk comme à Moscou, qu’un incident aérien ne se transforme en confrontation armée directe entre la Russie (et ses alliés) et l’OTAN.


Loukachenko et Vladimir Poutine
Loukachenko et Vladimir Poutine

Contexte régional

Les déclarations interviennent sur un fond de tensions accrues depuis la guerre en Ukraine : incidents aériens, survols contestés et rhétorique belliciste se multiplient le long du flanc oriental de l’Alliance. La Biélorussie, qui abrite des forces et des infrastructures russes, est un partenaire stratégique de Moscou et sert souvent de tribune pour des avertissements destinés à l’Occident.





Réactions possibles et risques

Les menaces de Loukachenko posent plusieurs questions :

  • une escalade non maîtrisée : un abattage d’appareil, même accidentel, pourrait provoquer une réaction militaire rapide, volontaire ou non, et entraîner une crise régionale majeure ;

  • la politique de dissuasion : en brandissant la perspective d’une « réponse instantanée », Minsk et Moscou cherchent à dissuader toute action jugée provocatrice par l’OTAN ;

  • la dimension diplomatique : de telles déclarations compliquent les canaux de désescalade et rendent plus difficile le recours au dialogue.


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Vers une montée des tensions verbales

Analystes et diplomates appellent à la prudence face à une rhétorique qui peut se révéler dangereuse si elle se traduit par des actes. Si la Biélorussie sert fréquemment de porte-voix à des avertissements envers l’Occident, la réalité opérationnelle dépendra néanmoins des choix politiques de Moscou et des réactions coordonnées des pays européens et de l’OTAN.


Vidéo associée: Loukachenko met en garde contre toute frappe de l’OTAN sur des avions russes


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