Trump accuse l'UE d'avoir été créée pour "entuber" les États-Unis : Bruxelles contre-attaque
- James Keou: 🔷 Directeur de Publication
- 27 févr.
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Dernière mise à jour : 27 févr.

Face aux attaques cinglantes de Donald Trump, la Commission européenne riposte. Loin d'être un stratagème contre les États-Unis, l'Union européenne serait une "aubaine" pour l'économie américaine, affirme Bruxelles.
L'Union européenne, un piège tendu aux États-Unis ? C'est en tout cas ce qu'a insinué Donald Trump mercredi 26 février, affirmant que l'UE avait été "conçue pour entuber" l'Amérique. Une déclaration qui n'a pas tardé à faire réagir à la Commission européenne. "L'Union européenne est le plus grand marché de libre-échange au monde", a souligné un porte-parole de l'exécutif européen dans un communiqué cinglant. "Et elle a été une aubaine pour les États-Unis."
Bruxelles a insisté sur les bénéfices que l'UE apporte aux exportateurs américains, notamment grâce à l'harmonisation des normes et à la facilitation des échanges commerciaux. "Nous devons travailler ensemble pour préserver ces opportunités pour nos citoyens et nos entreprises, pas l'un contre l'autre", martèle la Commission, tout en avertissant qu'elle réagirait "fermement" si Washington imposait de nouvelles taxes douanières.
Un projet européen historiquement soutenu par les États-Unis
Cette nouvelle attaque de Donald Trump s'inscrit dans un contexte de tensions commerciales croissantes. Le président américain menace désormais d'instaurer des droits de douane de 25 % sur les importations européennes. "J'aime l'Europe, j'aime ces pays, mais l'UE a été créée pour entuber les États-Unis. C'était l'objectif et ils y sont parvenus", a-t-il lancé.
Problème : cette vision oublie que la construction européenne a longtemps été encouragée par Washington, notamment comme réponse aux conflits mondiaux qui ont ravagé le Vieux Continent. Mi-février à Munich, son vice-président JD Vance avait déjà surpris en fustigeant la politique européenne, dénonçant un « recul » de la liberté d'expression et une gestion défaillante de l'immigration.
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