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Syrie : Israël intensifie ses frappes militaires après la chute de Bachar al-Assad

Photo du rédacteur: Raïssana YssoufiRaïssana Yssoufi


Un tournant brutal : les frappes israéliennes sur Damas

Le 14 décembre 2024, la Syrie plongeait une nouvelle fois dans la violence. Israël a mené de nouvelles frappes contre des sites militaires à Damas et dans ses environs, marquant une escalade dans le conflit. Moins d’une semaine après la chute du régime de Bachar al-Assad, ces bombardements ont ciblé des installations stratégiques, dont un institut scientifique et un aéroport militaire. Cette offensive semble être une réponse directe à la déstabilisation de la capitale syrienne, tombée entre les mains d’une coalition rebelle, mais aussi une tentative de renforcer la pression sur ce qu’il reste du pouvoir syrien.


Des cibles multiples : l’objectif d’Israël

Israël ne relâche pas ses attaques. Depuis la fuite de Bachar al-Assad, des centaines de frappes ont visé des installations militaires cruciales, telles que des entrepôts de missiles balistiques, des lance-roquettes et des tunnels sous les montagnes du Qalamoun. Le but est clair : détruire ce qui pourrait représenter un danger pour la stabilité régionale, notamment des armes pouvant tomber entre les mains de groupes jihadistes. Cette offensive vise à affaiblir encore davantage les capacités militaires de la Syrie et à empêcher toute tentative de reprise par les partisans d’Assad.


Contexte régional : l’influence grandissante de la Turquie

Dans ce contexte chaotique, la Turquie joue un rôle clé. Hakan Fidan, ministre turc des Affaires étrangères, a révélé que son pays avait convaincu l’Iran et la Russie de ne pas intervenir directement en Syrie après la chute d’Assad. Cela marque un tournant dans l’équilibre géopolitique de la région, avec la Turquie renforçant son influence sur le terrain. En parallèle, les rebelles célébrant la chute du dictateur syrien à travers le pays, orchestrés par Abou Mohammed al-Jolani, marquent un moment symbolique pour la Syrie, un peuple qui semble enfin entrevoir la fin de la dictature après plus d’une décennie de guerre.


Un avenir incertain : l’exode syrien se poursuit

Dans cette tourmente, l’Allemagne a réaffirmé son accueil des réfugiés syriens, soulignant que ceux qui sont bien intégrés y sont toujours les bienvenus. Avec près d’un million de Syriens déjà présents, le pays fait face à une pression croissante, mais continue de soutenir ses ressortissants qui ont fui la guerre. Le retour des réfugiés dans leur pays natal reste une question délicate et la situation en Syrie ne permet pas d’envisager un retour en sécurité pour la plupart d’entre eux.


Un avenir flou pour la Syrie

Tandis que la Syrie semble se reconstruire sous la pression des rebelles et des frappes israéliennes, l’avenir reste incertain. Entre puissances régionales et tensions militaires, la situation continue d'évoluer, avec des conséquences qui pourraient redéfinir les contours du Moyen-Orient.

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