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Photo du rédacteurJames Keou: 🔷 Directeur de Publication

Syrie : Alep tombe après une offensive éclair, un coup dur pour Bachar al-Assad

Dernière mise à jour : 2 déc. 2024



Une bataille éclair renverse quatre ans de statu quo

En seulement trois jours, Alep, deuxième ville de Syrie et bastion du régime de Bachar al-Assad depuis 2016, est passée sous le contrôle des djihadistes et de leurs alliés. Cette offensive fulgurante, partie de la province voisine d’Idleb, a permis aux rebelles de s’emparer non seulement de la ville mais aussi de dizaines de villages environnants. Le drapeau des insurgés flotte désormais sur la citadelle millénaire d’Alep, symbole de leur victoire.

Jusqu’ici relativement épargnée depuis le cessez-le-feu instauré en 2020 sous l’égide de la Turquie et de la Russie, la région nord du pays connaît un bouleversement majeur. Ce cessez-le-feu, fragile équilibre entre des forces antagonistes, s’est effondré face à cette offensive qui a fait plus de 300 morts, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).




La Turquie pointée du doigt dans la chute d’Alep

Derrière cette attaque, plusieurs groupes armés parrainés par Ankara. La prise d’Alep met en lumière l’implication indirecte de la Turquie, dont le soutien tacite a été déterminant. L’inaction d’Ankara, alliée clé dans la région, soulève des questions sur ses objectifs géopolitiques et sur la gestion des rapports de force avec le régime de Damas et ses soutiens, notamment la Russie.


Liban : une trêve fragile face aux tensions frontalières

À 700 kilomètres de là, sur la côte libanaise, les habitants de Tyr reprennent timidement leur souffle après l’instauration d’une trêve entre Israël et le Hezbollah. Toutefois, ce fragile cessez-le-feu vacille déjà. Samedi matin, une frappe israélienne dans le sud du Liban a fait trois blessés, tandis que l’armée israélienne revendique une attaque contre un site du Hezbollah à la frontière libano-syrienne, accusant ce dernier de transférer des armes via cette zone.

Dans une région où les tensions restent vives, ces événements dessinent un tableau inquiétant d’une instabilité croissante, mettant à l’épreuve les équilibres précaires forgés par des accords internationaux souvent bafoués.


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