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Sergueï Choïgou accuse Kiev de "terrorisme d'État" et met en garde contre tout déploiement occidental.



Le ton monte à Moscou. Ce 30 avril, Sergueï Choïgou, secrétaire du Conseil de sécurité russe, a lancé de violentes accusations contre l’Ukraine, qu’il accuse d’avoir basculé dans des pratiques terroristes face à l’avancée des troupes russes. Dans une déclaration alarmante, il dénonce un usage intensif des armes de l’OTAN contre des zones civiles, des sabotages d’infrastructures stratégiques russes et des assassinats politiques.

« Kiev applique des méthodes terroristes (…) et utilise les civils comme boucliers humains », a affirmé Choïgou.

Parmi les cibles citées : la station de mesure de gaz de Soudja – essentielle à l’exportation vers l’Europe – et les tentatives de sabotage du Consortium d’oléoducs de la mer Caspienne. Selon Moscou, les forces ukrainiennes seraient également responsables de pillages dans des villages russes et d’assassinats de civils. Le Kremlin qualifie désormais ces actes de « terrorisme d’État ».


Avertissement à l’Occident : toute force militaire en Ukraine sera une cible

Dans un second temps, Choïgou a mis en garde les pays occidentaux contre toute présence militaire sur le sol ukrainien. Selon lui, ces unités seraient considérées comme des cibles légitimes pour l’armée russe !






« Le déploiement de forces militaires occidentales en Ukraine est inacceptable. Ces troupes seront traitées comme ennemies », a-t-il déclaré.

Il accuse par ailleurs l’Europe de chercher à prétexter des « pseudo-missions de paix » pour occuper à terme les régions occidentales de l’Ukraine. Une stratégie que Moscou voit comme une tentative déguisée de prise de contrôle du territoire.




L’Europe accusée de saboter le dialogue Moscou-Washington

Enfin, Choïgou s’en est pris à l’Union européenne, l'accusant d’entraver tout règlement politique du conflit. Il affirme que malgré des ouvertures diplomatiques avec les États-Unis, l’UE alimenterait délibérément l’escalade militaire en poussant Kiev à refuser tout compromis.

Un discours de guerre assumé

Cette prise de parole confirme un durcissement du discours russe, tant à l’égard de l’Ukraine que de ses alliés occidentaux. Alors que les tensions régionales atteignent un niveau critique, le spectre d’un affrontement direct entre la Russie et les forces de l’OTAN semble plus réel que jamais.

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