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Paris: Le périphérique parisien à 50 km/h, une révolution urbaine pour la santé publique



Un virage à 50 km/h dès octobre

À partir du mardi 1er octobre, la vitesse maximale sur le périphérique parisien sera réduite à 50 km/h, marquant un changement historique dans la gestion de cette artère incontournable. C’est la maire de Paris, Anne Hidalgo, qui a révélé cette décision majeure ce lundi 9 septembre sur RTL, confirmant ce qui n’était encore qu’une rumeur. Pour des millions d’usagers, ce nouvel ajustement ne sera pas anodin : il affectera leur quotidien, bousculant leurs habitudes de circulation.


Un acte pour la santé publique

Pour Anne Hidalgo, ce n’est pas seulement une question de fluidité du trafic, mais bien de santé publique. "C’est une mesure indispensable pour les 500 000 personnes qui vivent près du périphérique", a-t-elle expliqué, soulignant les enjeux sanitaires pour ces habitants. En effet, ce boulevard circulaire, emprunté par 1,2 million de véhicules chaque jour, contribue à une pollution massive. La majorité de ces trajets sont effectués par des automobilistes seuls à bord, renforçant encore l'impact environnemental.


Un passé déjà marqué par des réductions

Cette limitation n’est pas la première à frapper le périphérique. Depuis son ouverture en 1973, la vitesse maximale a déjà connu deux baisses significatives. En 1993, elle passait de 90 km/h à 80 km/h, puis en 2014, à 70 km/h. Ce nouveau plafonnement à 50 km/h s’inscrit dans la continuité des efforts de la ville de Paris pour améliorer la qualité de vie, après avoir déjà limité la vitesse à 30 km/h dans la plupart des rues de la capitale en 2021.

L’impact de cette nouvelle mesure promet de faire débat, mais elle reflète une vision plus ambitieuse pour l’avenir de la mobilité dans la capitale.


Vidéo associée: Paris. La vitesse limite sur le périphérique passera à 50 km/h dès le mardi 1er octobre



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