« On m’a demandé de le tuer » : après l’overdose de R. Kelly, un co-détenu balance tout !
- James Keou: 🔷 Directeur de Publication
- 18 juin
- 2 min de lecture
Depuis 2021, R. Kelly croupit derrière les barreaux, condamné à trente ans de prison pour trafic sexuel, peine à laquelle vingt ans supplémentaires se sont ajoutés pour des faits de pédopornographie. Une double condamnation qui pourrait le condamner à passer ses derniers jours en prison… ou pas.
Mais aujourd’hui, c’est un nouveau rebondissement qui secoue l’affaire. L’ex-roi du R&B, détenu à Butner en Caroline du Nord, demande une sortie d’urgence, affirmant que sa vie est en danger. Et mardi, un témoignage inédit vient jeter une ombre inquiétante sur sa détention.
Mikeal Glenn Stine, ancien membre d’un gang suprémaciste et atteint d’un cancer en phase terminale, révèle sous serment avoir reçu une proposition macabre : trois gardiens lui auraient demandé d’assassiner R. Kelly en échange d’une réduction de peine.« On m’a dit que Kelly était un violeur d’enfants et qu’il devait mourir. On me couvrirait », a-t-il écrit, selon Le Parisien.
Mais, surprise : Stine affirme avoir refusé, expliquant avoir observé R. Kelly en prison et douter désormais de sa culpabilité. Un revirement qui ne convainc pourtant pas les autorités.
Pourquoi le témoignage de ce co-détenu suscite-t-il la méfiance ?
Face à ces accusations graves, le bureau du procureur fédéral des États-Unis balaie le témoignage d’un revers de main, le qualifiant « d’infondé, invraisemblable et destiné à semer la confusion ». Selon eux, il s’agirait d’une tentative pour influencer la justice et obtenir une libération anticipée pour R. Kelly.
Le Bureau fédéral des prisons, lui, reste silencieux, refusant tout commentaire officiel malgré les nombreuses sollicitations.
Que fait R. Kelly pour échapper à cette menace ?
Confronté à ce qu’il décrit comme un « danger imminent », R. Kelly et son avocat, Maître Beau Brindley, jouent leur dernière carte : une demande de grâce présidentielle déposée auprès… de Donald Trump !« C’est la seule personne capable de faire preuve de courage et d’intervenir dans un dossier aussi sensible », insiste Me Brindley.« Nous ne cherchons pas à fuir la justice, mais à éviter une exécution silencieuse. »
À ce jour, le département de la Justice n’a ni confirmé la réception, ni l’examen de cette requête exceptionnelle.
Parallèlement, la justice de l’Illinois doit bientôt se prononcer sur une demande de remise en liberté pour raisons médicales, un verdict attendu qui pourrait changer la donne dans ce feuilleton judiciaire déjà très chargé.
