Dans l'ombre des rues de Marseille, un drame captivant a récemment éclaté, mettant en lumière des contradictions troublantes dans la version officielle du Raid. Des images inédites, dévoilées par Libération et Médiapart, nous plongent au cœur de la nuit tragique du 1er au 2 juillet, remettant en question les circonstances entourant la mort de Mohamed Bendriss, survenue après des tirs de LBD et de beanbags.
Les Événements Troublants: Sur une vidéo poignante capturée par une riveraine, les cris déchirants de "Il a rien fait, il a rien fait" résonnent alors que Mohamed Bendriss, sur son scooter, traverse la scène d'un incident qui a déclenché des émeutes à la suite de la mort de Nahel Merzouk. Les cinq détonations entendues marquent le début d'un récit mystérieux, alors que l'Algérien, ayant abandonné la poursuite d'un voleur de chaussures, se retrouve confronté aux forces du Raid, alertées du pillage d'un magasin Foot Locker.
Une Séquence Troublante: Malgré l'absence de menace évidente, une première détonation perturbe la scène. Les images du Raid suggèrent une possible balle de LBD, tandis que Bendriss semble faire un écart après cette première salve, une balle de défense roulant dangereusement près de son scooter. Cependant, la vidéo de la riveraine ne révèle pas la trajectoire des tirs suivants, laissant un voile de mystère sur les événements qui ont conduit à l'effondrement tragique devant l'appartement maternel de Bendriss.
Les Enquêtes et les Zones d'Ombre: Transporté à l'hôpital, le décès de Bendriss est constaté à 2h05, mais une autopsie soulève des questions intrigantes. Des marques typiques de tirs de LBD, notamment au niveau du thorax, laissent entrevoir une hypothèse troublante de l'arrêt cardiocirculatoire. Alors que l'information judiciaire est en cours, trois policiers sont mis en examen, mais la justification de leurs tirs reste énigmatique, évoquant des nuances inattendues dans cette affaire complexe.
Révélations et Conflits: Dans un tournant inattendu, la révélatrice de la vidéo, engagée à ne pas la diffuser selon l'IGPN, soulève des questions sur la liberté de filmer et de publier des images de policiers en action. Cet élément ajoute une couche de complexité à une affaire déjà mystérieuse, créant une toile intrigante de révélations et de conflits autour de la mort tragique de Mohamed Bendriss à Marseille.
À lire aussi
Comments