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Mystère en RDC : une épidémie sème la terreur et mobilise l'OMS

Photo du rédacteur: Raïssana YssoufiRaïssana Yssoufi

Logo de l'OMS
L'Organisation Mondiale de La Santé ( OMS)

Une menace invisible frappe le Kwango

Dans les villages reculés de la province de Kwango en République démocratique du Congo (RDC), une maladie énigmatique s’abat sans crier gare. Maux de tête fulgurants, fièvre ardente, toux incessante, difficultés respiratoires… Ces symptômes, accompagnés d’une anémie sévère, ont déjà coûté la vie à des dizaines de personnes. Selon les autorités locales, le bilan serait bien plus lourd que les chiffres officiels. Alors que certains parlent de 30 décès, d'autres avancent le chiffre inquiétant de 131 victimes en quelques semaines.


Carte qui montre la localisation du Kwango
Le Kwango, province du sud-ouest de la RDC

L’OMS entre en scène face à l’urgence

Face à l’hécatombe, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a réagi en envoyant une équipe d’experts en urgence. Leur destination ? La localité de Panzi, au cœur de la zone la plus touchée. Chargés de médicaments vitaux et d’outils de diagnostic avancés, ces spécialistes se préparent à affronter l’inconnu. Leur mission : identifier la cause de cette maladie et en comprendre les mécanismes de transmission. Une course contre la montre s'engage alors que les tests de laboratoire commencent à peine à livrer leurs premiers indices


Un mystère scientifique et humain

Matshidiso Moeti, directeur régional de l’OMS pour l’Afrique, résume l’enjeu : « Notre priorité est d’apporter un soutien immédiat aux familles et de comprendre cette menace pour agir vite. » Cependant, l’inquiétude grandit. Pourquoi cette maladie frappe-t-elle si soudainement ? Est-elle une menace locale ou un danger plus large ? Les 394 cas déjà recensés ne font qu’accentuer la pression sur les autorités sanitaires, tandis que les habitants, terrifiés, réclament des réponses.


Une course contre la montre mondiale

L’œil du monde est désormais braqué sur cette région oubliée de la RDC. Le dénouement de cette crise dépendra de la rapidité et de l’efficacité de la riposte internationale. Mais une question demeure : sommes-nous prêts à affronter une nouvelle épidémie mondiale ?


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