Le «plan pour la victoire» de Zelensky est achevé, des membres de l'Otan réclament une réponse quant à des drones russes égarés dans les pays de l'otan. c'est l'heure pour poutine de rendre les compte. la contre-offensive russe dans la région de Koursk a été arrêtée et le recrutement en masse dans l'armée russe. bonjour a tous et bienvenue sur bischenn media tv. voici les points a l'ordre du jour.
Ukraine, Zelensky dit que son «plan pour la victoire» est «entièrement» prêt
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé mercredi que le «plan pour la victoire» de l'Ukraine qu'il doit présenter à son homologue américain Joe Biden d'ici la fin du mois était «entièrement préparé».
«La chose la plus importante maintenant est la détermination pour le mettre en œuvre. Il n'y a et ne peut y avoir aucune solution alternative à la paix, aucun gel de la guerre ou autres manipulations qui ne feraient que déplacer l'agression russe», a-t-il déclaré lors de son allocution quotidienne.
Zelensky espère recevoir une invitation de Joe Biden à rejoindre l’OTAN.
écouter le président ukrainien.
Les ministres de la Défense du flanc oriental de l'Otan ont appelé mercredi à une «réponse collective» aux violations répétées de leur espace aérien, notamment en Roumanie, par des drones et des missiles russes visant l'Ukraine. Depuis le début de son offensive en février 2022, Moscou mène presque quotidiennement des attaques de drones et de missiles contre l'Ukraine, notamment contre des zones proches des frontières occidentales de l'Ukraine avec les membres de l'UE et de l'Otan.
La Roumanie et la Lettonie ont déclaré au début du mois que des drones et des missiles russes avaient traversé leur espace aérien lors d'une attaque nocturne contre l'Ukraine. Réunis à Bucarest, les ministres de neuf pays du flanc oriental de l'Otan se sont déclarés «profondément préoccupés par les incursions répétées» de «drones et de missiles russes» dans l'espace aérien des pays alliés et ont appelé à «une réponse collective».
La contre-offensive russe dans la région de Koursk a été arrêtée, selon l'armée ukrainienne
L'armée ukrainienne a affirmé mercredi avoir stoppé la contre-offensive russe dans les zones de la région de Koursk qu'elle contrôle, précisant que «plusieurs milliers» de civils russes se trouvaient encore sur ces territoires. L'incursion ukrainienne qui a pris l'armée russe par surprise en août après deux ans et demi d'invasion est la première d'une armée étrangère en Russie depuis la Seconde guerre mondiale, et constitue un camouflet pour Vladimir Poutine. Kiev contrôlerait quelque 1000 km2 et une centaine de localités. Mi-septembre la Russie a lancé une contre-offensive et revendiqué des avancées, mais selon Kiev l'opération a été stoppée.
Les Russes «ont tenté d'attaquer par les flancs mais ils ont été stoppés, la situation s'est stabilisée et aujourd'hui tout est sous contrôle», a déclaré à l'AFP le porte-parole du commandement régional ukrainien, Oleksiï Dmytrachkivsky. «Ils ont remporté quelques succès mineurs, mais ce succès s'est maintenant transformé en un quasi-encerclement pour eux», a-t-il encore affirmé, «Les Russes sont entrés dans une localité. Ils ont commencé à se battre pour une autre localité, mais c'est tout».
Kiev dit avoir «détruit» un entrepôt d'armement dans l'ouest de la Russie
Des drones ukrainiens ont «détruit» un entrepôt contenant des missiles et des munitions d'artillerie dans l'ouest de la Russie, a affirmé mercredi à l'AFP une source des services de sécurité ukrainiens, les autorités russes ordonnant, elles, des évacuations en raison d'un «incendie». Des vidéos, publiées sur les réseaux sociaux et par des médias russes et ukrainiens, montrent d'impressionnantes explosions répétées et un immense panache de fumée. L'AFP n'est pas en mesure de confirmer leur authenticité dans l'immédiat.
Dans la nuit de mardi à mercredi, des drones ont «littéralement détruit» un entrepôt situé dans la région de Tver, à Toropets, a déclaré la source ukrainienne. Des missiles balistiques, des bombes aériennes guidées et des munitions d'artillerie y étaient stockés, selon elle. «Après les frappes de drones ukrainiens, une détonation très puissante s'est produite», a ajouté cette source.
Des Diplomates britanniques accusés d'espionnage par Moscou : Londres convoque l'ambassadeur russe.
Le ministère britannique des Affaires étrangères a annoncé avoir convoqué mercredi l'ambassadeur russe à Londres, Andreï Kelin, après les accusations d'espionnage formulées par son pays à l'encontre de six diplomates britanniques à Moscou, dont l'accréditation a été retirée la semaine dernière.
«Le Royaume-Uni condamne dans les termes les plus fermes la campagne publique d'agression sans précédent et sans fondement de la Russie contre le Royaume-Uni, notamment les accusations malveillantes et totalement infondées portées la semaine dernière contre le personnel du ministère des Affaires étrangères», indique un communiqué du Foreign Office. Londres fustige un comportement «totalement inacceptable» et «contraire aux normes de conduite entre États».
Les membres du Parlement européen ont appelé Biden à lever les restrictions sur l’utilisation par l’Ukraine des armes transférées.
«Nous sommes toujours convaincus que seule une action ferme et décisive peut repousser les forces russes et rapprocher la fin de ce conflit. Dans les moments de crise, les États-Unis ont toujours été aux côtés de l’Europe et nous demandons désormais la même solidarité », indique la lettre transmise par les parlementaires européens au dirigeant américain.
Pour recruter toujours plus de soldats prêts à s'engager pour faire la guerre en Ukraine les autorités russes offrent des sommes de plus en plus importantes. Un volontaire peut désormais gagner en un an ce qu'il mettrait parfois 10 ans à gagner dans un emploi civil.
C'est un chiffre qui s'étale sur les murs de Moscou, sur d'immenses panneaux publicitaires, sur les portes des commerces, dans le métro... 5 200 000 roubles, (environ 52 000 euros) c'est la somme que proposent dorénavant les autorités à ceux qui veulent s'engager dans "l'opération spéciale" pour la première année. Cela représente presque 8 fois le salaire annuel moyen dans le pays. La Russie a besoin de soldats. Et les autorités le martèlent sur tous les tons.
A la télévision, un spot de publicité demande : "de quoi sont faits les hommes russes ?" On voit d'abord apparaître des hommes plutôt efféminés portant des bijoux, buvant des smoothies, censés représenter les Occidentaux. Sur le plan suivant, un homme en uniforme ouvre une boîte de conserve avec son poignard dans un décor de scène de guerre. Voici donc l'homme russe. La caricature est énorme. Mais le message est clair.
Même s'il gagne effectivement bien sa vie, Vladimir va quand même plus que doubler son salaire en partant en Ukraine. Sans compter qu'il ne va plus payer d'impôts, que les études des enfants seront prises en charge ainsi que les soins pour ses parents âgés. Il aura droit à des emprunts à taux préférentiels, et dans certaines régions, on commence même à proposer des emplois garantis au retour d'Ukraine. Jamais dans l'histoire russe, les soldats, qui traditionnellement sont peu payés, n'avaient gagné autant.
L'argument sonnant et trébuchant porte particulièrement dans les régions les plus pauvres de Russie, comme la Bouriatie, coincée entre le Lac Baïkal et la frontière avec la Mongolie. De tous temps, cette région a fourni de nombreux soldats soldats à l'armée russe. Lors de la mobilisation de septembre 2022, des activistes locaux avaient dénoncé de véritables "rafles" dans des villages reculés.
Mais le mouvement vers l'ouest continue explique Alexandra Garmajapova, présidente du mouvement Free Buryatia. "Aujourd'hui, le flux de militaires en provenance de Bouriatie reste important, nous raconte, depuis son exil à l'étranger, cette jeune femme. Les gens sont attirés par le prime d’engagement d'un million de roubles (environ 10 000 euros). Il est presque irréaliste de gagner autant d'argent en Bouriatie, où en ce moment on discute de la façon d'acheter du bois de chauffage pour l'hiver. Un camion de bois coûte 30 000 roubles, une somme exorbitante pour les habitants. Aussi surprenant que cela puisse paraître, certains prennent des crédits pour chauffer leur maison en hiver."
La région a déjà payé un lourd tribut à la guerre, on trouve des rangées de tombes fraiches dans la plupart des cimetières. Mais là aussi, l'Etat paie. Jusqu'à 12 000 000 de roubles (environ 120 000 euros) en cas de décès au combat. Des sommes tellement importantes pour une grande partie de la Russie que Vladislav Inozemtsev parle d'une véritable "économie de la mort".
Si l’on calcule tous les revenus d'un homme au front, en combattant un an là-bas, et que sa famille reçoit toutes les primes pour sa mort, il s'avère que si cet homme avait 35 ans, dans 60 régions de Russie, sa famille reçoit plus d'argent qu'il n'aurait pu en gagner jusqu’à sa retraite", explique cet économiste russe exilé aux Etats-Unis. "Autrement dit, si on met de côté les aspects moraux, il s'avère qu'aller au front et être tué un an plus tard est économiquement plus rentable que travailler honnêtement pendant plusieurs décennies", conclue-t-il.
Vladislav Inozemtsev, comme la grande majorité des économistes spécialistes de la Russie, estime que le pays peut continuer à payer ces sommes pendant au moins plusieurs années, et donc à financer sa guerre en Ukraine. Pour Moscou, cela permet d'éviter de devoir lancer une nouvelle campagne de mobilisation, option que le Kremlin repousse notamment parce qu'il se souvient que celle de septembre 2022 avait fait fuir plusieurs de centaines de milliers d'hommes hors du pays, dans un contexte de manque de main d'oeuvre dans l'économie en général. Les quelque 600 00 hommes sur le front actuellement n'arrangent rien.
Vidéo associée: Le «plan pour la victoire» de Zelensky est achevé
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