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Kazakhstan : le jeu d'équilibriste entre Vladimir Poutine, la Chine et l'Occident

Dernière mise à jour : 27 nov.



Un partenariat stratégique au cœur des enjeux

Mercredi, Vladimir Poutine a foulé le sol du Kazakhstan, un « véritable allié » au cœur des rivalités internationales. Reçu par le président Kassym-Jomart Tokaïev, le dirigeant russe a multiplié les signes d'une coopération renforcée. Ensemble, ils ont signé un communiqué commun appelant à un « approfondissement du partenariat stratégique », accompagné d'un protocole sur la fourniture de pétrole kazakh et d'une promesse d'augmenter les livraisons de gaz russe à l'Ouzbékistan via le Kazakhstan.


Pour Moscou, cette visite s'inscrit dans une stratégie de réorientation de ses exportations énergétiques après la fermeture du marché européen. « Le Kazakhstan est notre partenaire stratégique et un allié vraiment fiable », a affirmé Vladimir Poutine, qui voit dans cette ex-république soviétique des « perspectives vastes » pour renforcer leur coopération.




Une région convoitée, un allié sous pression

Depuis l'invasion de l'Ukraine en 2022, Poutine a effectué 11 visites en Asie centrale, une région riche en ressources naturelles où l'influence russe, bien que dominante, est désormais contestée par la Chine et les Occidentaux. Le Kazakhstan, malgré sa dépendance économique à la Russie, joue un jeu délicat. Astana soutient l'intégrité territoriale de l'Ukraine sans condamner l'invasion russe, tout en cherchant à diversifier ses exportations pétrolières via la mer Caspienne.

Tokaïev, tout en qualifiant la Russie de « militairement invincible », a souligné la sympathie de son envers les Ukrainiens, témoignant de cet équilibre diplomatique complexe.



La bataille pour la première centrale

Parmi les projets abordés, la construction de la première centrale nucléaire du Kazakhstan cristallise les convoitises. Leader mondial de l'uranium, le pays fait face à un déficit chronique d'électricité. Rosatom, la société étatique russe, se dit prête à lancer des projets d'envergure, mais la concurrence est grossière : Chine, Corée du Sud et France donc

Entre ambitions énergétiques, rivalités géopolitiques et dépendances stratégiques, le Kazakhstan navigue prudemment, cherchant à tirer parti de son statut d'allié, tout en s'ouvrant à l'occident.


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