Ligne rouge nucléaire et pétrolière
La tension entre l’Iran et Israël atteint des sommets. Mardi, l'Iran a sévèrement mis en garde contre toute attaque israélienne visant ses infrastructures, qu'elles soient nucléaires ou pétrolières. "Toute attaque contre nos infrastructures entraînera une réponse encore plus forte", a martelé Abbas Araghchi, ministre iranien des Affaires étrangères. Cette déclaration fait écho à une possible riposte israélienne, après qu’environ 200 missiles ont été lancés par l’Iran en octobre, selon Téhéran, en réaction à l'assassinat de deux figures de résistance dans un raid israélien.
Pressions et avertissements américains
Le président américain, Joe Biden, a tenté de calmer les ardeurs, mettant en garde Israël contre une attaque des sites pétroliers iraniens. L’Iran, parmi les dix plus grands producteurs de pétrole au monde, se retrouverait alors au cœur d’un conflit aux conséquences énergétiques mondiales. Ce vendredi, le général des Gardiens de la Révolution, Rassoul Sanaïrad, a enfoncé le clou : frapper les infrastructures nucléaires et énergétiques de l’Iran constituerait "une ligne rouge". Ces mots résonnent alors que des rumeurs circulent sur un possible ajustement de la stratégie nucléaire iranienne en réponse aux menaces israéliennes.
L’ombre d’une guerre ouverte
Israël, ennemi historique de l’Iran, se prépare à des représailles, tandis que Téhéran assure ne pas rechercher la guerre. Malgré cela, la tension reste palpable après l’assassinat de Hassan Nasrallah, chef du Hezbollah, et d’Ismaïl Haniyé, leader du Hamas, tous deux attribués à Israël. Pendant que les dirigeants iraniens multiplient les déplacements vers des sites stratégiques, l’avenir de la région s’assombrit. Une nouvelle attaque pourrait bien être le détonateur d’un conflit majeur dans une région déjà instable.
Vidéo associée :L'Iran met en garde contre une attaque sur ses "infrastructures
