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Iran–États-Unis : Khamenei minimise l’impact des frappes américaines, tensions persistantes autour du nucléaire


Ali Khamenei, s'exprime à la télévision
Ali Khamenei, s'exprime à la télévision

Khamenei rejette l’efficacité des frappes américaines

Le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, s’est exprimé jeudi 26 juin pour la première fois depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu entre l’Iran et Israël. Dans un message vidéo, il a affirmé que les États-Unis « n’avaient rien gagné » de la guerre de douze jours, qualifiant les frappes américaines sur des sites nucléaires iraniens de « nullement importantes ». Il a également accusé l’ancien président Donald Trump d’« exagérer » les effets de ces bombardements.

Khamenei a averti que toute nouvelle attaque contre l’Iran entraînerait une riposte directe contre les bases américaines au Moyen-Orient. Il a également soutenu que le régime israélien était au bord de l’effondrement, affirmant qu’il avait été « écrasé sous les frappes » iraniennes.



 Johann Wadephul, ministre allemand des Affaires étrangères
 Johann Wadephul, ministre allemand des Affaires étrangères

Berlin s'inquiète du retrait iranien de la coopération avec l’AIEA

Le ministre allemand des Affaires étrangères, Johann Wadephul, a exprimé sa préoccupation après le vote du Parlement iranien visant à suspendre la coopération avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). Il a qualifié cette décision de « très mauvais signal », rappelant que cette collaboration est une obligation juridique découlant du traité de non-prolifération, auquel l’Iran est toujours partie.





Trump au coté de son administration
Trump au coté de son administration

Washington prêt à reprendre les négociations nucléaires

De son côté, l'administration Trump a indiqué qu'elle reprendrait les discussions avec Téhéran dès la semaine suivante. Washington espère relancer un processus en vue d’un « accord de paix global ». L’Iran, tout en réaffirmant ses droits à développer un programme nucléaire civil, a conditionné la reprise des négociations à une levée des sanctions économiques qui pèsent lourdement sur son économie.


Controverse sur l’état du programme nucléaire iranien

Alors que certains experts avaient évoqué la possibilité que l’Iran ait déplacé ses stocks d’uranium enrichi avant les frappes américaines, la Maison Blanche a démenti ces allégations. La porte-parole Karoline Leavitt a assuré qu’aucun élément n’indiquait un tel transfert de matériel.

En parallèle, la CIA a affirmé que les récentes frappes américaines avaient « gravement endommagé » les capacités nucléaires iraniennes. Toutefois, selon CNN et le New York Times, les renseignements américains estiment que les sites ciblés n’ont pas été totalement détruits.

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