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Guerre en Ukraine : Les États-Unis dévoilent une arme économique inédite contre la machine de guerre russe




Les États-Unis s'apprêtent à déployer une arme économique d'une puissance redoutable dans le conflit en Ukraine. Le président Joe Biden signera ce vendredi un décret autorisant des sanctions "secondaires" ciblant les établissements financiers soutenant l'effort de guerre russe. Cette nouvelle approche vise à asphyxier l'économie russe en frappant là où cela fait le plus mal : les matériaux nécessaires à la production d'armements.

Un haut responsable de la Maison Blanche, s'exprimant sous couvert d'anonymat, a révélé que cette stratégie repose sur la conviction que les institutions financières, soucieuses de leur connexion au système financier américain, mettront fin à leur soutien financier au complexe militaro-industriel russe. Une pression économique sans précédent qui, selon les experts, pourrait changer la donne dans le conflit.


Effet dissuasif et embargo mondial

L'effet dissuasif est au cœur de cette nouvelle approche américaine. En misant sur le choix entre rester connecté au système financier américain ou continuer à vendre des marchandises au complexe militaire russe, les États-Unis espèrent que les banques occidentales dissuaderont leurs partenaires de faire affaire avec Moscou. Une pression économique d'envergure qui, si elle réussit, pourrait modifier l'équilibre des forces sur le terrain.

En parallèle, les États-Unis prévoient de mettre en place un embargo sur des produits importés, fabriqués à partir de matières premières russes, en provenance d'autres pays. Des mesures radicales destinées à couper les sources d'approvisionnement de la Russie et à l'isoler davantage sur la scène internationale.


Une cascade de sanctions aux conséquences palpables

La cascade de sanctions occidentales commence à porter ses fruits. La semaine dernière, les États-Unis ont annoncé une nouvelle salve de sanctions touchant plus de 250 personnes et entités suspectées de soutenir l'industrie de défense russe. Ces mesures, allant du gel des avoirs à l'interdiction de transactions, ont déjà eu un impact significatif sur Moscou, qui peine à reconstituer ses stocks d'armement. Les revenus tirés des hydrocarbures ont chuté d'environ un tiers, mettant la Russie sous pression.


Ce n'est pas la première fois que les États-Unis durcissent le ton. En novembre, une série de sanctions avait déjà été annoncée, visant à étrangler financièrement la machine de guerre russe. Les cibles s'étendent désormais à des personnes et entités basées en Chine, en Russie, à Hong Kong et au Pakistan, impliquées dans la fourniture d'armes et de technologies chinoises.


Résilience économique russe et alliances stratégiques

Cependant, malgré cette avalanche de sanctions, l'économie russe semble tenir bon. La Russie continue à vendre des hydrocarbures, notamment à la Chine et à l'Inde, et a développé des mécanismes efficaces pour contourner les contraintes imposées par les Occidentaux sur le prix de vente de son pétrole. De plus, Moscou renforce ses liens militaires avec l'Iran et la Corée du Nord, ce qui rend difficile l'efficacité totale des sanctions.

Selon le FMI, la Russie devrait afficher une croissance de plus de 2% cette année, et d'un peu plus de 1% l'année prochaine. Une résilience économique surprenante qui soulève des questions sur l'efficacité à long terme de la pression économique occidentale.


Alors que les États-Unis tentent de frapper la Russie au cœur de son économie de guerre, le monde retient son souffle pour voir si cette nouvelle arme économique inédite changera le cours du conflit en Ukraine. Une bataille qui se joue autant sur le front économique que sur le terrain.

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