Un quartier stratégique frappé au cœur de Damas
Dans la nuit de mardi, une frappe israélienne a secoué le quartier huppé de Mazzé à Damas, un secteur abritant des missions diplomatiques et des bureaux de l'ONU. Le ministère syrien de la Défense a confirmé la mort d'au moins sept civils, dont des femmes et des enfants, après cette attaque ciblant un immeuble résidentiel et commercial. Cependant, l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) a dressé un bilan plus lourd, évoquant neuf victimes, dont cinq civils.
Cibles stratégiques : entre le Hezbollah et les Gardiens de la Révolution
Derrière cette apparente frappe sur des civils, se cache une cible de grande importance stratégique. Selon l'OSDH, l'immeuble touché était régulièrement fréquenté par de hauts responsables des Gardiens de la Révolution iraniens ainsi que par des membres du Hezbollah. L'attaque n'a pas seulement frappé l'immeuble, mais aussi une voiture stationnée à proximité, suscitant des questions sur la nature exacte des cibles visées. Bien que l'Iran ait nié toute perte parmi ses ressortissants, la situation reste floue, d'autant que deux victimes ne seraient pas syriennes.
Réactions internationales et escalade
Le ministère syrien des Affaires étrangères a rapidement condamné ce qu'il a qualifié de "crime brutal", exigeant des mesures urgentes pour freiner les actions israéliennes. Cette frappe survient dans un climat déjà tendu, où les raids israéliens en Syrie se sont intensifiés depuis le début du conflit entre Israël et le Hamas le 7 octobre. Les frappes de ce type, qui visent à contrer l'influence iranienne en Syrie, laissent planer le spectre d'une escalade plus large, alors que l'ombre de Téhéran et de ses alliés plane sur le conflit.
L'onde de choc de cette frappe résonne au-delà de la Syrie, posant la question d'un embrasement régional.
Vidéo associée : DES FRAPPES AÉRIENNES ISRAÉLIENNES À DAMAS EN SYRIE
