Frédéric Beigbeder a frôlé la mort : cette négligence qui aurait pu lui coûter la vie
- James Keou: 🔷 Directeur de Publication
- 29 juin
- 2 min de lecture

"Pfff, j’ai honte…" : l’écrivain raconte son infarctus passé sous silence pendant deux jours
À la fin de l’année 2024, Frédéric Beigbeder a vu sa vie basculer. L’auteur de 99 francs a été victime d’un infarctus… qu’il a pris à la légère. Une erreur qui aurait pu lui être fatale.
C’est en janvier 2025, lors d’un entretien avec La Tribune du dimanche, que l’écrivain a révélé les détails de cet épisode dramatique :
"Pfff, j’ai honte… J’ai fait un infarctus il y a trois semaines, soins intensifs, stent et tout ça", lâche-t-il avec cette ironie grinçante qui le caractérise.
Alors en pleine finalisation de son nouveau roman Un homme seul, il ignorait que son cœur, lui, était en train de lâcher. "Une semaine après avoir envoyé les dernières corrections, j’étais en soins intensifs", confie-t-il. Un timing glaçant, d’autant plus qu’un conseil de Michel Houellebecq résonne encore dans son esprit :
"Écris chaque livre comme si tu allais mourir le jour de la publication."Beigbeder le reconnaît : "Là, ça a failli être vrai."

"Ce n’est pas très douloureux, 5/10" : le piège silencieux des symptômes
Le plus troublant dans cette histoire ? L’écrivain a ignoré les signaux d’alerte. Invité dans l’émission Legend de Guillaume Pley, il se souvient :
"Tout d’un coup, t’as un étau qui te serre au milieu de la poitrine… mais tu te dis que ça va passer."Loin de s’affoler, il laisse filer le temps."L’erreur que j’ai faite, c’est de ne pas m’en préoccuper. J’ai laissé passer le truc pendant un ou deux jours. Et ça revenait."
Ce relâchement aurait pu lui coûter la vie. La douleur n’était pas intense, et c’est justement ce qui l’a trompé :
"Ce n’est pas très douloureux, 5 sur 10. Donc tu ne t’inquiètes pas. Et c’est ça, le vrai danger."
"Je m’en fous de la mort, mais pas de mes enfants" : une prise de conscience brutale
Transporté d’urgence, Frédéric Beigbeder n’a pensé qu’à une chose :
"Mes enfants. Je m’en fous de la mort, je sais qu’on y passe. Mais pour eux, ce n’était pas possible. Je n’avais pas le droit de m’en aller."

Depuis ce coup d’arrêt brutal, il a revu son mode de vie. Il suit désormais un traitement quotidien à base de statines, bêtabloquants, aspirine… et insuline, car il est aussi diabétique.
Un avertissement qui résonne : "Ne faites pas comme moi"
Frédéric Beigbeder le dit aujourd’hui sans détour : il a eu de la chance. Mais il veut désormais sensibiliser :"Ne faites pas comme moi. N’attendez pas. Même si la douleur semble supportable."
Un témoignage rare, aussi poignant que nécessaire, de la part d’un homme qui joue souvent avec les limites… mais qui a frôlé la dernière.