Drame sanglant à Reykjavik : une Française soupçonnée d’avoir tué son mari et sa fille dans un palace islandais
- James Keou: 🔷 Directeur de Publication
- 17 juin
- 2 min de lecture

L’Islande, pays paisible et sans histoire, se réveille sous le choc. Un double homicide, d'une rare violence, a été commis dans un hôtel cinq étoiles de la capitale. Une femme française, blessée et hospitalisée, est aujourd’hui au cœur de toutes les suspicions.
Le scénario semble tout droit sorti d’un roman noir d’Arnaldur Indriðason, maître du polar islandais. Mais ici, pas de fiction. Le crime est bien réel. Il s’est noué au petit matin du 13 juin, dans une chambre du quatrième étage d’un hôtel de luxe sur le port de Reykjavik.
À 7h14, un appel d’urgence parvient au commissariat : un employé, inquiet d’un « incident grave » survenu dans la nuit, donne l’alerte. La police intervient. La scène qu’ils découvrent est d’une brutalité inouïe : deux corps sans vie, un homme et une jeune femme, tous deux de nationalité française. À quelques mètres, une autre femme, grièvement blessée à l’arme blanche. Elle est elle aussi Française, et rapidement transportée à l’hôpital.

La principale suspecte : l’épouse et mère des victimes ?
Selon Ævar Pálmi Pálmason, responsable de la police métropolitaine de Reykjavik, il s'agirait d’un groupe de touristes français ayant séjourné six nuits dans l’établissement. Le drame se serait produit au terme de leur séjour, dans la dernière nuit.
L’homme et sa fille auraient succombé à des coups de couteau. La survivante, qui serait l’épouse et mère des victimes, est désormais en garde à vue. Agée d’une soixantaine d’années, elle a été placée en détention provisoire jusqu’au 20 juin, le temps pour les enquêteurs de démêler les fils de cette affaire glaçante.
Pour l’instant, aucun mobile n’a été avancé, ni même une chronologie précise des faits. L’identité des victimes n’a pas encore été officiellement confirmée par les autorités. La police reste extrêmement discrète, mais l’ampleur du dispositif laisse peu de doute sur la gravité du drame.

Un crime d’une violence inédite dans un pays modèle de sécurité
L’Islande est régulièrement classée parmi les pays les plus sûrs du monde, en tête du Global Peace Index depuis plus d’une décennie. Les meurtres y sont rares, les homicides encore plus. Le choc est donc immense pour la population locale, peu habituée à des scènes de violence aussi extrêmes.
Ce n’est pas la première fois, pourtant, que l’Islande voit sa quiétude troublée. Ces dernières années, quelques fusillades et agressions à l’arme blanche, souvent liées à des bandes criminelles, ont secoué la société islandaise. Mais rien de comparable à ce double meurtre familial présumé, dans l’un des lieux les plus huppés de la capitale.
L’hôtel a été partiellement bouclé le 14 juin. Des experts médico-légaux passent au peigne fin les lieux, notamment le couloir du quatrième étage, à la recherche de tout indice pouvant éclaircir ce drame.

Un mystère à élucider
Que s’est-il réellement passé dans cette chambre d’hôtel ? Qu’est-ce qui a pu mener une femme, en apparence ordinaire, à être soupçonnée d’avoir tué sa propre famille lors d’un séjour touristique ? Fait-elle figure de bourreau ou pourrait-elle être, elle aussi, une victime d’un scénario plus complexe ?
L’enquête ne fait que commencer. Et l’Islande, elle, attend des réponses.