Un retrait israélien sous tension
Le Liban retrouve un semblant de calme après deux mois de violents combats entre Israël et le Hezbollah. Ce mercredi, un cessez-le-feu tant attendu est entré en vigueur, amorçant le retrait progressif de l’armée israélienne du sud du pays. À sa place, l’armée libanaise se déploie, s’établissant à une trentaine de kilomètres de la frontière, autour du fleuve Litani, sous la supervision de la FINUL, la force de paix de l’ONU. Mais Israël reste ferme : les zones frontalières restent interdites aux habitants. « Quiconque franchit cette ligne s’expose à un danger », a averti le porte-parole de Tsahal, Avichay Adraee.
Des retours teintés d’espoir et de désolation
Depuis l’aube de mercredi, les routes libanaises sont envahies par des milliers de personnes. Les déplacés, chassés de leurs foyers par la guerre, reviennent par vagues, leurs véhicules surchargés de matelas et de valises. Mais ce retour à leurs villages marque un douloureux contraste : ce sont des ruines qu’ils retrouvent, témoins silencieux des affrontements qui ont ravagé la région. Le Hezbollah, de son côté, clame une victoire symbolique face à Israël, tandis que le pays reste en état d’alerte.
Pendant ce temps, Gaza s’embrase
Si le Liban aspire à une trêve durable, la violence persiste ailleurs. À Gaza, la guerre entre Israël et le Hamas continue de faire des ravages. Mercredi soir, un bombardement israélien a tué neuf personnes, selon le ministère de la Santé du Hamas. Alors que le Proche-Orient oscille entre espoir de paix et ombres de la guerre, l'équilibre reste précaire, et chaque nouvelle journée semble écrire un chapitre inédit de cette crise complexe.
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