Arrestation choc à Roissy : Rym Renom, en larmes, clame son innocence — “C’est injuste !”
- James Keou: 🔷 Directeur de Publication
- 29 mai
- 3 min de lecture

Un retour sous haute tension pour l’ex-star de télé-réalité, condamnée à un an de prison ferme pour pratiques commerciales trompeuses
Roissy-Charles-de-Gaulle, 28 mai 2025 — À peine les roues de son avion avaient-elles touché le tarmac que la scène s’est transformée en feuilleton judiciaire : menottes aux poignets, Rym Renom, 33 ans, quittait la passerelle sous escorte policière. L’influenceuse, révélée dans La Villa des cœurs brisés, est désormais au cœur d’un cyclone médiatico-judiciaire qui la menace d’un an de prison ferme, 25 000 € d’amende et la confiscation de 40 000 €.
Sur Instagram, la jeune maman a fondu en larmes : “J’avais deux choix : rester à Bali et faire l’autruche ou rentrer et affronter. J’ai choisi de me défendre.” Une déclaration poignante partagée à ses 1,5 million d’abonnés, devenue virale en quelques minutes.

Du buzz glamour… au bad buzz judiciaire
2019 : Rym explose sur La Villa des cœurs brisés et enchaîne les programmes, de Mamans & célèbres à ses vlogs familiaux avec Vincent Queijo.
2021-2024 : Installée à Bali, elle monétise sa notoriété en vantant soins esthétiques et mode “healthy”.
11 février 2025 : le couperet tombe : condamnation pour pratiques commerciales trompeuses après la promotion d’injections d’acide hyaluronique réalisées par une personne non habilitée, sans mention “partenariat rémunéré”. Le tribunal émet aussitôt un mandat d’arrêt international.
“Une journée en cellule” : récit d’une interpellation sous les flashs
“J’ai demandé à Vincent de passer avec les enfants avant moi. Je savais qu’ils étaient là pour moi.”
À la sortie de l’avion, six agents l’attendaient. Direction le poste de sûreté aéroportuaire, puis une cellule glaciale qu’elle occupera jusqu’à la tombée de la nuit. Selon son avocate, cette garde à vue débouchera sur l’avancement de son audience et, espère-t-elle, sur la levée du mandat. D’ici là, une mesure pèse : interdiction de quitter le territoire avant le 24 juin.
Soutien XXL de sa “Rymlarmy”
Au petit matin, les stories s’enchaînent : “Je crois n’avoir jamais reçu autant d’amour de ma vie”, écrit-elle, affirmant avoir écoulé la batterie de son téléphone à force de lire “des centaines, peut-être des milliers” de messages. Entre deux emojis en sanglots, elle remercie :
ses abonnés “pour chaque mot bienveillant”,
ses proches “qui n’ont pas dormi de la nuit”,
son équipe “qui gère la tempête médiatique”.
Ce qu’elle risque concrètement
Infraction | Peine prononcée (11 février 2025) | Scénario possible si appel aboutit |
Pratiques commerciales trompeuses (Code de la conso. art. L132-2) | 12 mois ferme + 25 000 € d’amende + confiscation de 40 000 € | Peine aménageable (bracelet) ou réduction si elle démontre sa bonne foi |
Clé de sa défense : prouver qu’elle ignorait le caractère illégal des actes médicaux et qu’elle a “immédiatement cessé” toute promotion incriminée.

Pourquoi cette affaire secoue tout l’écosystème des influenceurs
Cadre légal renforcé : depuis juin 2023, la loi encadre sévèrement les partenariats dissimulés et les actes médicaux promus en ligne.
Effet boule de neige : plusieurs influenceurs beauté sont déjà dans le viseur pour des dérives similaires.
Image des marques en jeu : sponsors et cliniques esthétiques réévaluent leurs contrats « à haut risque ».
La suite ? Un marathon judiciaire ultra-médiatisé
Juin 2025 : audience anticipée devant la cour d’appel de Paris.
24 juin 2025 : fin de l’interdiction de quitter la France — sous réserve de la décision du juge.
Scénario noir : incarcération immédiate à Fresnes si le jugement est confirmé.
Scénario “happy end” : peine aménagée, remboursement partiel, et retour (cadré) sous les sunlights balinais.
Rym Renom n’est plus seulement une influenceuse : elle est le cas d’école d’une justice qui se veut exemplaire face aux dérives lucratives des réseaux sociaux.Entre larmes, story-times et barreau de Paris, l’ex-“princesse du clic” joue désormais sa liberté… et l’image entière d’une profession sous surveillance.