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Antisémitisme: La présidente de l’université d'Harvard annonce sa démission

Photo du rédacteur: James Keou: 🔷 Directeur de PublicationJames Keou: 🔷 Directeur de Publication


Antisémitisme: La présidente de l’université d'Harvard annonce sa démission.

Claudine Gay, rappelons-le était à 53 ans la première présidente noire de la prestigieuse université d'Harvard.


Fille d'immigrés haïtiens natifs de New York, elle est diplômée de Stanford et de Harvard. Spécialisée en sciences politiques des minorités.


De fait, la nomination de Claudine Gay était très symbolique. Et voilà ce qu'elle annonce, 6 mois après avoir pris les commandes .C'est avec le cœur lourd, mais avec un amour profond pour Harvard que je vous écris pour vous annoncer que je quitte mes fonctions de présidente.


Ce n'est pas une décision facile, mais il est dans l'intérêt d'Harvard que je démissionne afin que notre Communauté puisse se concentrer sur l'institution, Sur l'individu, écrit t-elle dans une lettre. Alors pourquoi, il est question d'une affaire de plagiat, mais sa chute est liée aux accusations de passivité, voire de complaisance face à la montée de l'antisémitisme sur son campus et des manifestations depuis le massacre du 7 octobre.


Exemple, elle était restée silencieuse lorsqu'un groupe d'étudiants publiait 7 déclarations. Nous tenons le régime israélien entièrement responsable des violences qui se déroulent. Les événements ne se sont pas produits pour rien et tout s'est accéléré . Elle aura effectué la présidence la plus courte de l'histoire d'Harvard, après 6 mois de mandat.

Comme d'autres présidents d'université, elle n'avait pas su indiquer clairement si un discours appelant au génocide des juifs était contraire aux règles de l'université.


La polémique avait rapidement provoqué la démission de la présidente de l'université de Pennsylvanie.

Claudine gay elle avait initialement été soutenue par le Conseil d'administration de Harvard, mais des allégations de plagiat sur ces travaux universitaires se sont ensuite multipliées à son encontre. Des accusations notamment documentées par des sites conservateurs comme le Washington Free beacon.Après cette démission, certains sur le campus craignent de voir les militants conservateurs utiliser les règles académiques comme une arme pour étouffer le discours politique à l'université.


Claudine Gay et deux autres présidentes d’universités de l’Ivy League - qui regroupe certaines des plus grandes universités de la côte-est des Etats-Unis , - ont été auditionnées le 5 décembre sur la montée de l’antisémitisme dans leurs établissements, dans le contexte de la guerre entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza.


Plus de 70 élus du Congrès, ont réclamé la démission des trois présidentes d’université à la suite de cette audition.

Liz Magill, la présidente de l’Université de Pennsylvanie, a démissionné quatre jours après son témoignage.

Sally Kornbluth, présidente du Massachusetts Institute of Technology (MIT), est encore en poste. Claudine Gay a quant à elle reçu le soutien de ses collègues à Harvard à la suite de son audition. Plusieurs centaines de professeurs de l’université ont signé le mois dernier une pétition demandant aux administrateurs d’Harvard de ne pas céder à la pression politique.




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