Une décision mûrement réfléchie
Après deux mandats à la tête de Paris, Anne Hidalgo met fin au suspense. Dans une annonce au Monde, la maire socialiste confirme qu’elle ne briguera pas un troisième mandat lors des municipales de 2026. Élue en 2014, réélue en 2020, elle estime que deux mandats suffisent pour impulser des transformations profondes. "Par respect pour les Parisiens, j’ai choisi de prendre cette décision depuis longtemps et de l’annoncer à un moment propice pour préparer une transition apaisée", déclare-t-elle. Mais ne vous y trompez pas : Anne Hidalgo compte bien rester active en politique, même après 2026.
Un successeur désigné : Rémi Féraud
Pour l’avenir de la capitale, la maire mise sur une figure qu’elle connaît de longue date : Rémi Féraud. Sénateur et président du groupe Paris en commun au Conseil de Paris, il est, selon elle, l’homme capable de rassembler une gauche plurielle – à l’exception notable de La France insoumise. "Rémi a la solidité, le sérieux et la capacité de rassembler", affirme-t-elle, rappelant leurs combats communs depuis 2014. Ancien maire du 10e arrondissement et sénateur depuis 2017, il combine expérience locale et stature nationale, des atouts essentiels pour porter les projets d’avenir de Paris.
Une critique mesurée sur le plan national
Sur le plan national, Hidalgo se montre critique mais stratégique. Alors que le projet de loi de finances de Michel Barnier fait débat, elle privilégie la négociation à une motion de censure. Une position pragmatique, reflet d’un style politique qui privilégie le dialogue à la confrontation brutale.
L’annonce d’Anne Hidalgo marque la fin d’un chapitre et le début d’une bataille pour l’avenir de Paris. Avec Rémi Féraud en première ligne, la gauche parisienne se prépare à un nouvel élan. Mais la question reste ouverte : ce passage de relais saura-t-il convaincre les Parisiens ?
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